La Giulia GTA, et sa jumelle hardcore la GTAm, étaient le cadeau qu’Alfa Romeo s’était offert l’année dernière pour son 110e anniversaire. À l’époque, la marque avait annoncé la production de 500 exemplaires, pas un de plus, pas un de moins. Et ça y est, tout est parti.

Selon Alfa Romeo, l’auto a connu « un succès d’envergure internationale qui a vu venir des clients du monde entier, notamment de Chine, du Japon et d’Australie. » À l’époque de notre essai, la production se répartissait équitablement entre les deux versions, mais on ignore si cette tendance s’est maintenue depuis.

Affichée à 176 500 euros, la Giulia GTA est animée par un V6 2.9 biturbo de 540 ch (sur les seules roues arrière, comme sur la Quadrifoglio), qui lui permet de passer de 0 à 100 km/h en 3,6 s. La GTAm reprend exactement le même moteur mais se débarrasse de sa banquette arrière et de ses poignées de porte mais adopte un arceau-cage et un gros aileron pour gagner un total d’une centaine de kilos par rapport à une Giulia Quadrifoglio.

Le supplément de 5 000 euros par rapport à la GTA comprenait aussi une livrée façon course de votre choix.

Votre dernier espoir pour dégoter un exemplaire est-il de surveiller les petites annonces à l’international en priant pour que la spéculation ne frappe pas trop fort ? Peut-être pas : Alfa (UK) évoque l’ouverture d’une liste d’attente où les retardataires pourront toujours prier pour que certains de clients initiaux se désistent. Si ça vous arrive, n’oubliez pas de jouer au Loto le même jour.