Des « tunnels de bouclier avant », c’est comme ça que  le préparateur d’outre-Rhin DMC appelle les étranges appendices en fibre de carbone brute dont il a affublé son Aston Martin DBX, de part et d’autre de la calandre. Vous n’aimez pas ? Ne vous inquiétez pas, vous pouvez opter pour une peinture ton caisse afin de réduire leur… impact visuel.

La poupe n’est pas en reste avec son diffuseur à cinq dérives et ses deux becquets, un au sommet du hayon, l’autre au pied de la glace arrière. On ne doute pas un instant de l’utilité de cet arsenal aérodynamique à 250 km/h sur la file de gauche de l’Autobahn.

Il faut dire que le V8 4.0 biturbo d’origine AMG a lui aussi eu droit à un traitement de choc. Grâce à une reprogrammation, il passe de 550 ch et 700 Nm en sortie d’usine à 800 ch et 1 000 Nm. Ça devrait suffire à donner enfin au chétif SUV britannique un peu de vigueur puisque le 0 à 100 km/h s’établit désormais à 3,8 s (au lieu de 4,5 s). La vitesse de pointe est maintenant fixée à 327 km/h.

Par ailleurs, l’entreprise basée à Düsseldorf se chargera volontiers de farcir l’habitacle du DBX de cuir italien, de bois et de fibre de carbone. Jusqu’à l’indigestion ?

Si avez un faible pour les DBX revus et corrigés (ou un penchant sadique, ça marche aussi), n’oubliez pas d’aller voir ce que Mansory et Lumma Design ont fait du SUV Aston.