Quelles ont-été les modifications ?

Conforme à l’esprit hot-rod, il ne reste plus grand chose d’origine. La base de Mach 1 a été restaurée puis renforcée avant la greffe d’un kit carrosserie large. En revanche, ici pas question de se contenter de riveter de banales ailes larges, la caisse a été élargie de plus de deux cm de part et d’autres de la ligne médiane de la voiture. Il a donc fallu adapter les pares-chocs avant et arrière, la malle et le capot, entre autres. Et, dans la pure tradition Ringbrothers, la fibre de carbone est abondante. Tout le capot par exemple.

Capot sous lequel on retrouve un V8 de course d’une cylindrée gigantesque de 8.5 l développant 700 ch. Une puissance que l’on redouterait moins si on avait à faire à une auto moderne. En l’occurrence, il est alimenté à l’ancienne par des carburateurs Holley et est équipé d’un échappement Flowmaster.

Ce gros V8 est couplé à une boite manuelle Tremec six vitesses commandée par un magnifique levier alu. Une boîte elle aussi revue pour encaisser la rage du V8 qu’elle tente de faire passer au sol à travers un arbre de transmission en carbone puis un différentiel de 22cm et enfin des pneus qui semblent plus larges que hauts…

La suspension aussi a été changée, la nouvelle se distingue de celle de la Mustang d’origine en offrant une tenue de route un poil meilleure que celle d’un vieux caddy de supermarché. Même chose pour la direction n’est plus aussi floue qu’un discours politique grâce à une nouvelle crémaillère. C’est un condensé de tout ce qui fait le charme d’une ancienne avec les performances délirantes d’une moderne.