TOP 9 : Les pièces automobiles aux origines inavouables

Ou le fabuleux destin du rétroviseur de la Citroën CX et d'un feu arrière de bus hollandais...

| Publié le : 29 avril 2020

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Les feux arrière de Mazda 323F sur l’Aston Martin DB7

La Mazda 323F de 1989 avait beaucoup de choses pour elles : une ligne sportive, des phares escamotables, un comportement à peu près rigoureux, la fiabilité japonaise… Mais avouez-le, vous aviez complètement oublié son existence avant de lire ces lignes.

Sa plus belle contribution à l’histoire de l’automobile restera le don de ses feux arrière à l’Aston Martin DB7 en 1994. Rappelons que cette dernière est issue d’un projet Jaguar auquel Ford, propriétaire des deux marques dans les années 90, n’avait pas voulu donner suite. Ils ont préféré en faire une « petite » Aston Martin conçue à l’économie.

Sur des dessous de Jaguar XJS rafistolés, la DB7 est donc un melting-pot de pièces piochées un peu partout : des rétros de Citroën CX, des commodos de Ford Scorpio, des poignées de porte de Mazda MX-5, et donc ces feux arrière de 323F qui, grâce à un subtil débord de carrosserie, atteignent une élégance qu’on ne leur connaissait pas. D’accord, c’est peut-être aussi parce qu’il y a 4,60 m de sculpture signée Ian Callum devant.

Dans la décennie précédente, on se rappellera aussi que les Aston Martin Virage avaient emprunté leurs feux arrière à la Volkswagen Corrado contemporaine.

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