Audi Q3 Sportback

Sur les traces du BMW X2, le Q3 se décline en SUV coupé. Parce que vous aimez ça, apparemment

Tom HARRISON • Niels de GEYER
Publié le : 30 août 2019

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Le Q3 Sportback est presque aussi pratique qu’un Q3 normal, et c’est une excellente nouvelle. En revanche, si vous cherchez un surcroît de sportivité, c’est raté.

Au volant

Le Q3 Sportback arrivera sur le marché cet automne avec deux 2.0 Diesel de 150 et 190 ch (35 TDI et 40 TDI), et un 2.0 essence de 230 ch (45 TFSI). Les deux plus puissants seront associés d’office à une transmission intégrale et une boîte S tronic à double embrayage et sept rapports. Un 1.5 essence de 150 ch (35 TFSI, uniquement en traction) rejoindra la gamme un peu plus tard. À condition de cocher la boîte S Tronic, ce bloc sera associé à une hybridation légère 48 V pour un surcroît de puissance ponctuel et une réduction marginale de la consommation.

Le Q3 Sportback devient la plus petite voiture du groupe Volkswagen à proposer ce système, qu’on trouve déjà sur une bonne partie des berlines et des SUV Audi sur les segments supérieurs. Grâce à un alterno-démarreur qui récupère l’énergie au freinage, le start-stop (actif dès 21 km/h) est fluide à souhait et, quand les conditions s’y prêtent, la voiture peut désactiver complètement son moteur thermique en croisière entre 40 et 160 km/h.

Cette version est certainement le meilleur Q3 Sportback, en tout cas parmi les trois dont nous avons pris le volant. Et ce même si le moteur n’offre pas tout à fait le même agrément que sous le capot d’une Golf.

Il répond mieux que les 2 litres (merci l’hybridation), et profite à l’agilité en pesant moins sur le train avant. Les 45 TFSI et 40 TDI sont plaisants dans l’absolu, doux et discrets. Mais aucun des deux ne donne l’impression d’être aussi vigoureux que sa fiche technique le suggère (avec un 0 à 100 km/h annoncé respectivement en 6,5 et 8,3 s).

En cause, la boîte de vitesses S tronic, qui égrène les rapports avec une douceur irréprochable mais rechigne tellement au kick-down que les dépassements opportunistes et les insertions sur autoroute réclament un réel effort d’anticipation. Comme elle fait tout pour rester en bas du compte-tours, on est toujours à trois rapports et une poignée de secondes de la bonne plage de couple. Tout se passe beaucoup mieux en mode manuel avec les palettes au volant.

Tous les Q3 Sportback héritent d’une suspension plus ferme que celle du modèle standard, avec un amortissement piloté en option. Celui-ci profite au confort sur mauvais revêtement, où la suspension standard a tendance à tressauter. Mais aucun des Sportback n’est particulièrement réjouissant à conduire. Ils sont efficaces et tirent le meilleur parti de leur gabarit relativement contenu, mais l’interaction est limitée, et le plaisir aussi. Au moins sont-ils silencieux et confortables sur l’autoroute.

Ah oui, et le Drive Select inclut un mode offroad qui donne accès un contrôle de vitesse en descente. Ce dernier sera certainement fort utile aux 0,02 % des propriétaires de Q3 Sportback qui partiront un jour à l’aventure hors bitume.

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