Ceci n’est pas un jeu d’échecs ordinaire. C’est un jeu d’échecs signé Rolls-Royce, et baptisé sobrement Rolls-Royce Chess Set.

Sa conception est nettement moins sobre. Elle fait appel à l’aluminium pour le plateau, à des boiseries de quatre essences différentes pour les cases, et au cuir pour le socle. Le tout est bien évidemment assemblé à la main.

L’échiquier se déploie « en un seul mouvement souple et majestueux », dévoilant alors une boîte centrale dont les deux pans s’érigent doucement. Doublée de cuir, elle contient des pièces en aluminium enrobé de céramique.

Et ce ne sont évidemment pas n’importe quelles pièces. Chacune est traitée comme une petite sculpture à part entière, aussi massive et polie que si elle avait été prélevée à même la calandre en temple grec de la voiture qui trône au pied de votre perron. Imaginez leur froideur sous la pulpe de vos doigts quand vous direz « échec au roi » (oui parce que chez Top Gear aussi, on se met à la place du conducteur).

À chaque extrémité, un petit tiroir invisible abrite une dame. Le plateau est magnétique, ce qui empêche les pièces de disparaître inexplicablement lors d’une partie un peu trop animée. Et sur chaque côté, on trouve une minuscule Flying Lady en aluminium poli, au cas où l’on aurait des doutes sur la provenance de cet échiquier. Bien sûr, il est possible de personnaliser chaque exemplaire.

« Nous avons souhaité créer notre propre jeu d’échecs comme une évolution naturelle du sens de l’hospitalité et du luxe qui définit l’expérience Rolls-Royce », explique le designer d’accessoires Rolls-Royce Nick Abrams. « Il tient lieu d’œuvre d’art contemporaine à part entière, tout en étant pratique et jouable. » La Rolls des échiquiers, tout simplement.