Une Aston DB12 et une Rolls Phantom pour les 60 ans de Goldfinger

Vous vous sentez plutôt James Bond ou Auric Goldfinger ? Non, parce que ce n'est pas tous les jours qu'on peut AUSSI choisir la voiture du méchant...

La rédaction
Publié le : 28 octobre 2024

Soixante ans déjà que Sean Connery a lancé son fameux « Bond, James Bond » dans Goldfinger, considéré comme le premier blockbuster de la franchise. Voilà qui vaut bien une série spéciale quand on faisait partie du casting automobile du film à l’époque.

Aston Martin n’allait pas rater cette occasion. Cinq ans près la DBS Superleggera James Bond, voici donc la DB12 Goldfinger signée Q, le bien-nommé département sur mesure d’Aston Martin. Point de gadgets ici mais une livrée Silver Birch identique à celle de l’emblématique DB5 du film, des jantes 21 pouces à dix doubles branches diamantées, des badges Q émaillés et des inserts dorés à l’or fin sur les ouïes latérales.

À bord, vous pourrez poser votre finger sur des commodos eux aussi plaqués gold (18 carats) : sélecteurs de boîte de vitesses et de mode de conduite, molettes de clim et de volume. Les perforations de la sellerie en cuir cannelé se veulent quant à elle un hommage au costume Prince-de-Galles de Sean Connery dans le film.

On retrouve ce motif sur les plaques des seuils de porte. Le département Q a aussi tissé des brins d’or dans la fibre de carbone de certains inserts, et brodé un huit de coeur sur le pare-soleil en référence à la scène des cartes à Miami.

Rien en revanche n’a bougé sous le capot, où l’on retrouve le V8 4.0 biturbo de de 680 ch pour 800 Nm (à l’essai ici).

Limitée à 60 exemplaires, l’Aston Martin DB12 Goldfinger Edition sera livrée avec un magnum de Champagne Bollinger millésime 2007 et quatre flûtes assorties, une délicate attention.

Mais si vous vous sentez l’âme d’un bad guy, alors profitez-en car Rolls-Royce a aussi lancé une Phantom Goldfinger, hommage à la Phantom III 1937 d’Auric Goldfinger (et son terrible sbire/chauffeur Oddjob).

De son ancêtre, elle reprend la livrée biton jaune et or. Il n’y pas à dire, ça va mieux à une Rolls qu’à une Maybach. Les jantes pleine noires à moyeu flottant sont elles aussi directement inspirées de la voiture du film. Rolls-Royce s’est amusé à disséminer quelques touches d’or sur son Spirit of Ecstasy en argent massif, comme si on l’avait gratté, pour évoquer la scène où Auric Goldfinger fait fondre ses lingots d’or de contrebande pour les incorporer à la carrosserie de sa voiture.

À bord, on a bien sûr droit à un accastillage en or, mais c’est loin d’être le clou du spectacle. Le gun barrell qui entoure l’horloge de bord non plus. Vous voyez l’insert de planche de bord côté passager, au-dessus de la magnifique ronce de noyer ? Son motif n’a rien d’aléatoire : il reproduit (à la main, s’il vous plaît) les courbes de niveau du col de la Furka en Suisse, où la DB5 de James Bond file la Phantom de Golfinger (non sans rencontrer la Mustang de Tilly Masterson). Notez d’ailleurs le soin avec lequel Rolls y a reproduit les plans du film pour sa séance photo.

Quant au ciel de toit étoilé, il met en scène les constellations telles qu’elles apparaissaient dans la nuit du 11 juillet 1964, date de la dernière journée de tournage en Suisse. On croit Rolls-Royce sur parole. Enfin, les tablettes arrière en noyer sont gravées – à l’or 22 carat, tant qu’à faire – d’une carte fictive de Fort Knox, dont Goldfinger veut irradier les réserves d’or dans le film.

Bref, il semble bien que Rolls ait battu Aston martin au jeu des jamesbonderies. Et à celui de l’exclusivité puisque, contrairement à la DB12 Goldfinger Edition, la Rolls-Royce Phantom Goldfinger restera un exemplaire unique. « It’s good to be bad », aurait pu dire Jaguar

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