BMW M440i

Vous avez sûrement déjà votre avis sur le physique de cette nouvelle Série 4, mais au volant, c'est comment ?

Niels de Geyer
Publié le : 26 mars 2021

8 10
POUR : moteur épatant, efficacité et polyvalence à toute épreuve
CONTRE : gabarit et poids en hausse (mais il y a la M2), sensations policées (mais il y a la M4)...

Et une fois au volant, vous ne l’aurez plus dans votre champ de vision. Le mobilier est identique à celui de la Série 3, donc très proche de tout le reste de la gamme. Un manque d’exclusivité très relatif tant l’ensemble flatte les sens, notamment avec le cuir et les inserts en alu texturé qui habillaient la planche de bord de notre exemplaire (option à 1800 €). On est assis bas, bien calé dans des sièges M Sport enveloppants (1000 €), derrière un volant à jante épaisse. La position de conduite est parfaite, tout tombe sous les doigts, le système infotainment est luxuriant mais aussi intuitif que réactif. Bref, la Série 4 sait recevoir, sauf à l’arrière où son profil élancé sacrifie la garde au toit pour les plus de 1,80 m.

Impressionnant de vigueur et de souplesse (500 Nm dès 1900 tr/min, et le renfort d’une hybridation légère), le 6 cylindres manque un brin de charisme avec sa bande-son enrichie numériquement, plus ronde que rauque malgré l’abondance de décibels. Mais on ne va pas faire la fine bouche : sans parler des performances, il y a un monde de sensations entre ce moteur et le seul autre bloc essence disponible en France, l’insipide 2,0 l 184 ch de la M420i. La boîte automatique seconde parfaitement le 6 cylindres, même si elle préfère le grand tourisme à l’arsouille à coup de palettes.

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