Skoda Kamiq

Apparemment, il y avait encore de la place pour un autre petit SUV dans le groupe Volkswagen

Ollie KEW • Niels de GEYER
Publié le : 23 août 2019

7 10
Encore un SUV compétent. Confortable, spacieux, mais pas particulièrement enthousiasmant.

Au volant

J’ai conduit le Skoda Kamiq il y a seulement quelques heures, mais il faut que je me cramponne à mes notes pour me souvenir à quoi ça ressemblait. Cette voiture ne place pas le plaisir de conduite parmi ses priorités, ce qui est un peu dommage tant l’ancien Yeti pouvait être amusant si vous étiez d’humeur. Néanmoins, je dois bien admettre que le Kamiq est parfait dans son rôle. Oui, on s’ennuie moins au volant d’un Peugeot 2008 ou d’un Mazda CX-3, mais si vraiment c’est le critère n° 1, on commence par acheter autre chose qu’un SUV…

Évitez le châssis sport optionnel, qui moyennant 420 € ne sert qu’à faire tressauter le Kamiq sur autoroute. La taille raisonnable des (jolies) jantes profite au confort, alors que le Karoq se désunit quand il est chaussé en XXL.

En châssis standard et jantes 17 pouces, le confort est excellent, le roulis maîtrisé et la direction bien calibrée. On conduit le Kamiq sans y penser, ce qui peut être un compliment à propos d’une bonne voiture familiale, où d’autres priorités peuvent surgir de la banquette arrière. Le Kamiq sait se fondre dans le décor tout au long du voyage.

En parlant de cela, le moteur est lui aussi feutré à souhait. Ce 3 cylindres de 116 ch, vu à peu près sur toutes les petites voitures du groupe, en a dans le ventre et ne perd pas sa contenance quand on tire dessus. Vous pouvez aussi opter pour la version 95 ch, mais évitez.

L’étagement de boîte est un peu long, donc il vaudra mieux anticiper si vous voyagez chargé (nous n’étions que deux à bord durant notre essai). La boîte DSG est plutôt moins empruntée que dans les autres dernières nouveautés du groupe Volkswagen, ce qui suggère que ce dernier commence à mieux s’accommoder des exigences du cycle WLTP.

Nous avons aussi testé le 1.6 TDI, qui s’est montré discret et sobre : 5,2 l/100 km sur une boucle à dominante autoroutière, à comparer aux 6,7 l du 3 cylindres essence sur un tracé plus sinueux et vallonné. Un 1.5 essence 150 ch viendra coiffer la gamme un peu plus tard, mais le 1.0 116 ch est largement suffisant sur le Kamiq. C’est clairement le moteur à privilégier (comme sur les Volkswagen T-Cross et Polo, les Seat Arona et Ibiza, et les quatre millions d’autres voitures basées sur cette plate-forme).

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