Skoda Kamiq

Apparemment, il y avait encore de la place pour un autre petit SUV dans le groupe Volkswagen

Ollie KEW • Niels de GEYER
Publié le : 23 août 2019

7 10
Encore un SUV compétent. Confortable, spacieux, mais pas particulièrement enthousiasmant.

À bord

Aucune fausse note ici, seulement la dose habituelle chez Skoda de plastiques durs pour accentuer arbitrairement la différence de qualité perçue par rapport aux autres marques du groupe. En pratique, si vous pouvez supporter l’idée que les parties du tableau de bord sur lesquelles vous ne mettrez jamais les doigts sont moins bien finies que le reste, et que les poignées de porte ou les porte-gobelet sont conçus pour être solides avant d’être agréables au toucher, alors vous ne verrez rien à redire à cet habitacle simple et fonctionnel.

Il est possible d’opter pour une instrumentation digitale personnalisable, et les menus de l’écran central sont logiques et réactifs. Attention, sur la dalle 9,2 pouces de la finition haut de gamme Style, il n’y a plus de molettes pour régler le volume de l’autoradio ou zoomer sur le GPS. Dieu merci, Skoda a conservé des commandes physiques pour la climatisation (coucou, PSA).

La promesse du Kamiq d’offrir la meilleure habitabilité de la catégorie se confirme quand on ouvre les généreuses portières arrière. Il y a presque de l’écho, et suffisamment de place pour accueillir trois adultes. Les sièges sont d’ailleurs inhabituellement confortables pour un SUV urbain. Skoda a fait des prouesses ici. À tel point qu’on se demande ce qui reste au Karoq… Sur un segment où l’allure prend souvent le pas sur le sens pratique, c’est d’autant plus appréciable. Et Skoda n’a pas sacrifié le coffre pour parvenir à ce résultat, puisqu’on dispose de 400 l. Autre avantage d’un dessin rationnel, la visibilité périphérique est excellente.

AU VOLANT << Précédent         La suite >> BUDGET

En savoir plus à ce sujet :