Le SUV Aston Martin s’appellera DBX

Voici à quoi ressemblera la réponse d’Aston à l’Urus et au Bentayga. Vous aimez ?

La rédaction
Publié le : 14 novembre 2018

Ça, c’est la nouvelle Aston Martin DBX. Nous n’inventons rien, c’est son nom de baptême définitif, tout juste confirmé officiellement par Aston. Oubliez l’ésotérisme en V des Vulcan, Valkyrie ou Vantage : juste DBX. Et il est en route.

Ce nouveau SUV cinq portes n’a plus grand chose à voir avec le concept éponyme de 2016, un coupé haut sur pattes. On peut ici le voir à l’œuvre sur les spéciales de rallye du Pays de Galles. Au volant, Matt Backer, ingénieur en chef et ex-magicien des châssis chez Lotus, qui n’y va pas de main morte et fait valser dans tous les sens cette Aston d’un nouveau genre dans la boue galloise.

Et ce n’est qu’un début, promet Aston Martin. Le DBX ira ensuite s’échauffer un peu partout dans le monde. « Même si les simulations permettent de dégrossir considérablement le travail dans les phases initiales du développement, les premiers essais de prototypes sur la route marquent les vrais débuts de la voiture dans le monde réel », se réjouit la marque.

« Le SUV sera soumis à un régime éreintant et ses prototypes seront mis en situation dans les environnements les plus hostiles de la planète, de l’Arctique aux déserts du Moyen-Orient en passant par les cols alpins, les autoroutes allemandes et le Nürburgring. » Cela va sans dire. Ok, alors qui est le petit veinard qui tiré la carte « test sur le Nürb » ?

En plus d’être capable à la fois de cruiser dans le plus grand confort et de se laisser chahuter complaisamment comme n’importe quelle sportive de la marque, le DBX proposera d’impressionnantes capacités de franchissement et de remorquage, promet Aston. Vous avez peut-être sous les yeux la voiture de l’année 2020 chez Caravane Magazine. James Bond renoncera-t-il à son permis de tuer pour un permis de créer des bouchons ?

Aston ne dévoilera pas la version définitive avant fin 2019, ce qui nous laissera le temps de nous préparer psychologiquement. Même s’il manque manifestement à ce proto des feux arrière et des poignées de porte de série, on peut déjà se faire une idée de son allure. Et avancer qu’il risque de souffrir du même mal que le premier Porsche Cayenne : une proue de voiture de sport égarée sur une bétaillère aux proportions sans rapport. Mais ce côté « grenouille à large bouche » ne vous laisse peut-être pas indifférent.

Après tout, il n’agresse pas plus le regard qu’un Bentayga ou un Urus. Et les deux se vendent très bien, alors…

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