Au volant

Comme le dit la pub, il y a hybride… et hybride. Signe des temps – et de l’acharnement politique – le Tucson ne sera proposé qu’en versions hybridées en France. Deux motorisations avec une hybridation légère 48V, un essence et un diesel, une version hybride… tout court et enfin, dans quelques semaines, un hybride rechargeable. En attendant les 265ch et 4 roues motrices de ce Tucson à brancher, nous avons débuté notre essai avec le diesel 136ch. Démarrage, accélération, reprise, le mot qui vient à l’esprit est… quelconque. Nous avons donc rapidement sauté dans un hybride. Même si le Tucson n’aime pas être bousculé et préfère la conduite « en bon père de famille », les 230ch et 350Nm de couple cumulés par le bloc essence 1,6l turbo 180ch et le moteur électrique de 60ch sont largement plus agréables. Les démarrages et reprises sont dynamiques et, s’il n’est pas sportif, le Tucson est au moins extrêmement sain et ne s’affaisse pas dans les virages. Le typage est assumé SUV avec une position de conduite bien haute et une suspension qui filtre plutôt bien mais qui, étonnamment, a tendance à « taper » sur les grosses compressions, un peu comme si l’ensemble manquait de débattement. On aurait juste aimé un train avant un peu plus incisif et probablement un fonctionnement un peu plus… hybride. Les deux seuls modes de conduite sont Éco et Sport. Impossible de forcer un éventuel mode électrique.

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