ESSAI : Peugeot 208

Avec la nouvelle 208, Peugeot a retrouvé son Mojo en proposant une citadine très désirable


Publié le : 4 octobre 2019

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Le style est là, le confort, les équipements et la finition aussi, la motorisation électrique est une option comme une autre, le sentiment de nouveauté ne trompe pas et les attentes ne sont pas déçues. De quoi s'afficher dans le top 3 de la catégorie…

Et au volant ?

Vous ne m’en voudrez pas de me débarrasser du diesel, ce sera fait. Il est très bien pour vous déplacer du port A au point B sans vous souvenir du voyage. À vrai dire, vu l’ambiance actuel, je ne comprends pas le concept de mettre un bloc diesel dans une telle voiture et même Peugeot pense en vendre moins de 10%. J’aurais dit moins. Voyez-la comme une future pièce de musée avec une plaque « ci-git la dernière citadine diesel ».

Les hostilités essence débutent donc avec la version 75 ch. Un poil court mais cela permet d’afficher une « nouvelle 208 à partir de 15 550 € ». À l’opposé de la fiche tarifaire, on trouve la version 130 ch et sa boîte EAT8. Une boîte auto 8 rapports dans une citadine… Un propriétaire de 205 GTI 1.9 dans les années 90 n’aurait jamais osé en rêver. Et il aurait bien fait ! Cette boîte est lente que ce soit en mode Normal ou en Sport, en auto ou avec les palettes au volant… et a le malheur de lisser les performances au bénéfice des chiffres de conso. Le proprio de GTI 1.9 avait droit à tous ses 130 ch, lui !

Du coup, on se rabat sur la version 100 ch couplée à la boîte 6 méca et on se retrouve avec un ensemble qui offre un véritable agrément et un réel dynamisme (malgré un levier aux débattements trop loooooongs…). Évidemment, les performances sont en retrait vis-à-vis du 130 ch mais le plaisir de conduite et l’engagement sont bien meilleurs. Maintenant, si vous voulez une motorisation plus ronde et que la réactivité de la boîte n’est pas dans vos priorités (on n’est pas en spéciale de montagne tous les jours…), le 130 fera l’affaire. Largement.

Et quelle que soit la version que vous choisirez, vous regretterez une insonorisation limite (oui, avec n’importe quelle motorisation puisque ce sont les bruits de roulement qui s’invitent dans l’habitacle…) mais profiterez d’un excellent châssis. Ni trop rigide, ni trop souple, qui offre une filtration impressionnante avec un train avant incisif mis en valeur par cette idée de génie déclinée par Peugeot sur tous ses i-Cockpit récents : le petit volant !

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