Ferrari F8 Tributo

C'est peut-être la dernière de sa lignée. Attention : émotions fortes

Jason BARLOW • Niels de GEYER
Publié le : 5 septembre 2019

9 10
Le plus beau cadeau d’adieu dont on puisse rêver pour la lignée des berlinettes V8, et indubitablement l’une des superstars de l’année.

À bord

C’est ici que Ferrari arrive parfois à tout gâcher. Heureusement, la F8 Tributo respire la qualité, la position de conduite est fantastique et même si le dessin du tableau de bord est toujours un peu torturé, tout ceci est nettement plus ergonomique que par le passé.

Sur l’instrumentation, le compte-tours analogique central est entouré de deux écrans, d’un côté pour la vitesse et les infos moteur/châssis, de l’autre pour l’autoradio et la navigation. On s’attendait à s’arracher les cheveux sur ce dernier, mais non ; soit nous nous y sommes habitués, soit c’est devenu plus intuitif. Idem pour le nouveau volant, bien plus agréable à l’usage. Les commandes de clignotant répondent enfin comme elles le devraient, et on ne se retrouve plus à enclencher les essuie-glace au lieu des feux de route. Les aérateurs ont été redessinés et sont habillés d’alu (ou de fibre de carbone en option). Sur le pied de console centrale, on trouve les (très jolis) boutons du sélecteur de boîte. En dessous, il y a un logement pour votre téléphone, mais j’ai mis 20 bonnes secondes à en extraire le mien alors que je n’ai pas exactement des merguez en guise de doigts.

Dernier point : toute personne chaussant au-dessus d’un 44 fillette risque de trouver le frein et l’accélérateur un poil trop proches. N’oubliez pas de chausser vos plus fins mocassins à picots pour espérer être à l’aise.

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