Toyota GR Yaris

On a déjà testé le proto de la future supermini Toyota à transmission intégrale. On vous emmène ?

Ollie Kew - Cédrik ANDRÉ
Publié le : 20 décembre 2019

8 10
Très très prometteuse ! Quand on en est à espérer moins d'efficacité pour plus de fun, c'est ce qu'on appelle un problème de riche !

Alors, qu’est-ce que ça donne ?

Je ne peux rien vous dire de la « vraie » route pour le moment, la séance d’aujourd’hui se déroule à huis clos sur le circuit d’Estoril (on ne va pas se plaindre…) avec une GRrrr-Yaris camouflée. La piste est détrempée, les bas-côtés sont inondés, les vibreurs ressemblent à des berges bicolores et je viens de signer une décharge qui stipule que si je perds une roue, je m’engage à ne pas revenir hanter Saito-san.

La première chose qui vient à l’idée, c’est que les sensations ne collent pas vraiment avec les promesses faites par le look extérieur. Le siège offre un bon maintien mais est perché super haut – un non-sens dans un tel engin. Le moteur prêt à éclater des records par paquets de douze se montre discret au ralenti. Après quelques kilomètres, la direction n’est ni caricaturalement lourde, ni exagérément affûtée et la commande de boîte est légère mais manque un peu mordant. L’ensemble est un peu trop… poli et semble s’incliner honorablement devant vous.

Et puis, il y a le comportement, si agile et confortable. Je me suis assis sur des poufs moins souples. En comparaison, rouler en Fiesta ST – que j’ADORE au demeurant – c’est un peu comme s’offrir un massage des lombaires par Rocky Balboa. Et pourtant les mouvements de caisse sont parfaitement contenus, comme dans une vraie voiture de rallye.

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