LAMBORGHINI Sián

Des super-condensateurs viennent épauler un V12 6,5l qui n'en n'avait pas franchement besoin dans la plus sauvage des Lamborghini, la Sián et ses 818ch !

La rédaction
Publié le : 3 mars 2021

9 10

Verdict ?

La Sián est-elle le dernier soupir thermique de Lambo ? Probablement pas. Si quelqu’un doit trouver un moyen de perpétuer la tradition thermique dans les règlementations à venir, c’est bien Lamborghini. Leur truc c’est le show, l’emphase, les angles, la fureur et le bruit et la Sián n’a en rien dérogé à ces règles. Les disque de frein rougissent, des langues bleues sortent des échappements comme des serpents, la chaleur dégagée fait onduler l’horizon et, même à l’aube de l’ère de l’électricité reine, la capacité de cet engin à consommer du carburant dans le seul but de procurer du plaisir est presque inégalée.

Alors est-ce une sorte de dernier hommage ? Une vitrine pour le V12 ? Peut-être bien et plus ces engins se font rares, plus nous leur attribuons de valeur symbolique. Et pour le moment, à part une forte poussée dans le dos, personne n’a réussi à créer une hypercar électrique réellement enthousiasmante. Du coup, comment reprocher à Lambo d’avoir assurer le coup en faisant ce qu’ils font le mieux. Ça ne fait que faire de la Sián un engin encore plus singulier. C’est un morceau familier joué à la perfection, la prise électrique en plus. Un riff de plus sur la guitare V12.

 

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