Oyez, oyez, bonnes gens, le Lada Niva – il s’appelle maintenant Lada 4×4 pour des raisons bassement juridiques, mais pour nous ce sera toujours le Niva – vient de profiter d’une mise à jour qui lui permet d’arborer sur son élégante planche de bord pas moins de DEUX prises 12 V et DEUX porte-gobelet. Le Rolls-Royce Cullinan et le Maybach GLS font moins les malins, tout à coup.
On rigole, on rigole, mais on adore cette voiture. On n’a pas attendu le Suzuki Jimny pour être sensible au charme d’un tout petit 4×4 rustique et inarrêtable hors bitume.
Lada n’a d’ailleurs rien changé à l’allure du Niva si l’on excepte une nouvelle finition Urban (tout de suite les grands mots…) caractérisée par deux petits antibrouillards ronds sur le bouclier avant.
À bord en revanche,, Lada a sorti le grand jeu avec une nouvelle platine de climatisation accompagnée de nouveaux aérateurs, un rétro-éclairage blanc pour l’instrumentation, de nouvelles fonctions sur l’ordinateur de bord et une boîte à gants plus vaste. Et surtout de nouveaux sièges au maintien latéral amélioré. Comble de l’embourgeoisement, il y a maintenant des appuie-tête à l’arrière, vous imaginez ? Une vraie voiture de capitaliste. Lada ne mentionne ni la connectivité CarPlay, ni les sièges ventilés et massants, mais sans doute gardent-ils ça sous le coude pour le restylage de l’année prochaine.
Le 1.7 essence atmosphérique de 82 ch et la boîte manuelle à cinq rapports restent fidèles au poste pour procurer au Niva des accélérations presque aussi foudroyantes que celles d’un Jimny. Lada annonce en revanche avoir peaufiné le confort accoustico-vibratoire. Il est comme ça, le Niva : malgré ses 42 ans, il ne se repose pas sur ses lauriers et vous pouvez y brancher votre TomTom comme en 2005.
Ou plutôt vous pourriez, si Lada n’avait pas disparu du marché français il y a quelques années. En même temps, avec un malus potentiellement supérieur à son prix de vente (226 g/km), ce ne serait pas gagné pour le Niva.