Par où commencer pour décrire la Maybach GLS 600 ? Peut-être par cette perle tirée du communiqué de presse : « La nouvelle Maybach GLS 600 possède sa propre fragrance signature où la fleur d’osmanthus blanc, légère et aérienne, se mêle à une note douce de cuir et de thé épicé. »
Sa propre fragrance signature, rien que ça. En même temps, regardez l’engin… Il y a plus de chrome que de peinture sur la face avant, il chausse du 22 pouces en série (23 en option), et la livrée deux tons Maybach exclusive peut être commandée en sept combinaisons différentes, dont deux que vous pouvez contempler dans la galerie ci-dessus (tout en bon goût et en délicatesse, toujours).
On savait qu’une version Maybach du GLS était en approche. Rien de surprenant d’un point de vue stratégique quand on sait qu’en 2018, une Classe S sur 7 était une Maybach. Et que les SUV continuent à envahir le monde, au cas où vous auriez passé les cinq dernières années dans une grotte.
Mais le vrai luxe commence quand on ouvre l’énorme portière. Tirez la poignée et la suspension pneumatique s’abaisse de 25 mm pour vous aider à vous installer, tandis qu’un marchepied de 2 m de long se déploie sous le bas de caisse. C’est fort aimable et surtout ça ne prend qu’une seconde, souligne Mercedes. Le temps, c’est de l’argent, les enfants.
La Maybach GLS 600 est clairement conçue pour être savourée aux places arrière. Elle est disponible en configuration quatre ou cinq places mais même dans cette dernière, les deux places latérales seront de somptueux sièges classe affaire, ventilés et massants évidemment. Sur la version quatre places, ils sont séparés par une imposante console centrale intégrant des porte-gobelet à température réglable, un accoudoir chauffant et un frigo suffisamment vaste pour accueillir trois bouteilles de Veuve Clicquot.
Il va sans dire qu’il y a du cuir Nappa jusque dans les moindres recoins de l’habitacle. Mercedes précise aussi que le bois précieux des inserts a au moins dix ans d’âge. Une hi fi Burmester est incluse en série, dont vous pourrez d’autant mieux profiter grâce à la cloison qui sépare le coffre de l’habitacle. Une armada d’écrans et de tablettes est bien sûr à portée de main, que ce soit aux places avant ou arrière.
Les sensations de conduite sont peut-être l’aspect le moins important de la Maybach GLS puisque personne ne l’achètera pour en prendre le volant. Néanmoins, vous serez peut-être heureux d’apprendre que c’est un V8 4.0 biturbo qui officie sous le capot, avec 558 ch et 730 Nm régis par une boîte auto à 9 rapports. De quoi emmener les 2 785 kg de la bête – c’est bien ça, deux tonnes huit – de 0 à 100 km/h en 4,9 s.
Tous les modes de conduite habituels sur une Mercedes sont présents mais on trouve ici en bonus un mode Maybach, qui privilégie le confort aux places arrière. Au menu, une cartographie moteur/boîte lissée, des démarrages en seconde et un stop-start désactivé (ben oui, ça fait des à-coups).
C’est tout ce qu’on sait pour l’instant, Mercedes n’ayant notamment pas encore officialisé combien tout cela allait coûter. Notre estimation ? Cher, très cher.
Alors, plutôt Cullinan, Bentayga ou GLS 600 ?