Elle tient son nom des aurores boréales, mais ce sont des étoiles que ses heureux conducteurs risquent d’avoir dans les yeux la première fois qu’ils effleurent l’accélérateur. En tout cas d’après la fiche technique de la nouvelle Zenvo Aurora, qui ridiculise à peu près tout ce qui roule. Et ce aussi bien sur route, dans sa version Tur, que sur circuit, en version Agil.

Chez le constructeur danois, la précédente ST1 et ses variantes étaient animées par un V8 d’origine Chevrolet. L’Aurora fait cette fois appel à un V12 6,6 l quadriturbo développé par l’américain Mahle Powertrain, fort de 1 250 ch avec un rupteur à… 9 800 tr/min. Sur l’Aurora Tur, la routière, il est associé à trois moteurs électriques de 200 ch chacun, un dans la boîte et un sur chaque roues avant, pour un total de 1 850 ch et 1 700 Nm. On parle d’un 0 à 100 km/h en 2,3 s, d’un 0 à 300 km/h en 9 s et d’un 0 à 400 km/h (sic) en 17 s. Selon Zenvo, si vous trouvez un bout d’Autobahn suffisamment droit, sec et dégagé, vous pouvez espérer accrocher les 450 km/h.

L’Aurora Agil, homologuée elle aussi pour la route mais optimisée pour la piste, se contente du moteur électrique arrière et donc de 1450 ch cumulés (la misère). La feuille de chronos en drag grace est un tout petit peu moins impressionnante – 0 à 100 km/h en 2,5 s, 0 à 300 en 10 s, et « seulement » 365 km/h – mais son barda aérodynamique (880 kg d’appui à 250 km/h) et sa masse inférieure (moins de 1 300 kg, soit environ 150 kg de moins que la Tur grâce aux deux moteurs électriques en moins et à son habitacle dépouillé) lui permettront de reprendre les devants sur un tour. L’énorme aileron arrière mobile fait office d’aérofrein mais ne danse plus comme sur l’ancienne Zenvo TSR-S (snif).