Voici la nouvelle Bentley Continental GT Speed Cabriolet. Deux semaines, après le coupé, ce n’est pas exactement une surprise… Cette troisième génération de Speed devient, selon Bentley, « l’interprétation la plus puissante et la plus axée sur le conducteur de la référence des GT découvrables. »
Le moteur est plus vigoureux que jamais et le châssis n’est pas en reste avec tout un arsenal technologique pour optimiser son agilité et sa précision. Même la capote se replie de manière « Speed ».
On sait pertinemment que peu de propriétaires de la GT Speed Cabriolet iront flirter avec des limites si élevées. Ils se contenteront simplement de profiter de ce qui leur est offert…le ciel.
Après tout, admirez-là. Cette troisième génération de Continental GT est superbe. La nouvelle GT Speed Cabriolet bénéficie d’une calandre et d’une grille inférieure assombries, d’un radiateur spécifique, de nouveaux bas de caisse et de jantes 22 pouces forgées. Pour la capote, vous avez le choix entre sept finitions dont une façon tweed. Elle se déploie ou se rabat en 19 s à une vitesse maximale de 50 km/h.
Cette capote, Bentley l’a soignée, c’est le moins que l’on puisse dire. Les joints, le traitement acoustique et la cinématique ont été intégralement revus. Résultat, le niveau sonore aurait baissé de 3 décibels à bord par rapport à l’ancienne GT Speed Cabriolet, à tel point que la découvrable serait maintenant aussi silencieuse que la précédente génération de la Conti GT Coupé.
Ce qui peut faire du bruit si l’on insiste, c’est son moteur. Le W12 de 6.0 l – associé à une boîte double embrayage à huit rapports – affiche les mêmes valeurs herculéennes que sur le coupé, avec 659 ch et 900 Nm de couple. Le 0 à 100 km/h est abattu en 3,7 s (0,1 s de plus que le coupé) pour une vitesse de pointe inchangée de 335 km/h.
Selon la marque de Crewe, le mode Sport permet des passages de rapport deux fois plus rapides comparé au W12 « de base » (on se comprend…), en ne rechignant pas à les tenir si nécessaire. Le châssis bardé d’électronique participera aussi à ce regain de dynamisme, avec une transmission intégrale plus joueuse, un différentiel arrière électronique mais aussi des roues arrière directrices, spécifiques aux versions Speed de la Conti GT. Le tout est tenu par des suspensions pneumatiques adaptatives à trois chambres, un antiroulis actif 48 V et, en option, des freins carbone-céramique.
Comme prévu, l’habitacle est somptueux, avec des accents logiquement plus sportifs que sur le reste de la gamme. De série, on trouve de l’Alcantara sur le volant, les sièges (pourvus d’un chauffe-nuque) et la console centrale, associé à des inserts « piano black. » Il y a aussi un pédalier sport et des logos « Speed » un peu partout, au cas où vous auriez déjà oublié le copieux supplément (encore à définir) que cela vous aura coûté par rapport à une W12 standard. Bien évidemment, le catalogue des options est sans fin.
Alors, elle vous tente ?