Il y a six décennies, Aston Martin signait un doublé au 24 Heures du Mans avec les DBR1 des équipages Roy Salvadori/Carroll Shelby et Maurice Trintignant/Paul Frère, devant les Ferrari et les Porsche d’usine.
Aston est d’avis – et nous sommes absolument d’accord – que cela vaut bien un petit hommage. Voici donc la DBS 59, concoctée par le département de personnalisation Q en s’inspirant de la DBR1.
Seules cinq DBR1 ont été construites entre 1956 et 1959. L’une d’entre elles (le châssis qui a remporté les 1 000 km du Nürburgring 1959) est devenue en 2017 la voiture britannique la plus chère de l’histoire lorsqu’elle a été adjugée pour 20 millions d’euros par RM Sotheby’s à Monterey, détrônant de peu une Jaguar Type D. La DBS 59 aura du mal à atteindre ce niveau d’exclusivité mais restera un collector produit à seulement 24 exemplaires, numérotés via une petite cocarde blanche sur l’aile avant.
Elles revêtiront bien sûr l’emblématique Aston Martin Racing Green, avec quelques touches de fibre de carbone ainsi que des jantes et des monogrammes couleur bronze. L’habitacle fait quant à lui la part belle au cuir noir et tabac, mais recèle aussi quelques portions d’un tissu inspiré de celui des sièges de la DBR1. Les accessoires incluent des casques, des combinaisons, des gants et une ligne de bagagerie partageant les mêmes accents rétro.
On distingue aussi sur les photos presse un étrange ciel de toit, dont il n’est pas fait mention dans le communiqué. Serait-ce une image de la DBR1 dans les Hunaudières pour parachever l’hommage ? Mystère.
Mécaniquement, RAS : on retrouve le V12 5.2 biturbo de 725 ch. Ce qui ne devrait pas empêcher la DBS 59 d’ajouter un copieux supplément aux 277 306 euros exigés par le modèle standard…