À bord

On n’est pas bien, là ? Audi soigne ses intérieurs sur toute la gamme, de l’A1 (un peu moins sur la deuxième génération, certes) jusqu’à la R8, mais celui de l’A8 est assurément le plus beau. Dans une A4 ou une A6, en cherchant bien, on peut trouver des plastiques disgracieux. Pas dans l’A8, qui respire la qualité de fond en comble. Plus encore qu’une Mercedes Classe S, même si celle-ci est peut-être plus chaleureuse au premier abord.

Les commandes sont en bonne partie tactiles. La console centrale est ainsi occupée presque entièrement par deux écrans au format portrait. Celui du dessus est dédié à la navigation et au multimédia, celui du dessous à la climatisation. Ce dernier peut aussi servir de clavier ou de trackpad pour entrer une destination dans le GPS.

Même si l’ensemble n’est toujours pas aussi ergonomique que… comment ça s’appelle déjà… ah oui, des ‘boutons’ et des ‘molettes’, c’est plus clair, plus cohérent et plus réactif que chez Jaguar Land Rover, par exemple (autre adepte du double écran central). On trouve plus facilement son chemin du premier coup et l’apprentissage est moins long. Il est possible de configurer une réponse haptique qui simule un déclic en cas d’appui prononcé (comme un vrai bouton physique, ça alors), solution qui a notre préférence une fois en mouvement.

On trouve un troisième écran derrière le volant, l’habituel Virtual Cockpit. Rien à dire sur celui-là, l’instrumentation numérique de chez Audi est toujours la mieux conçue du marché.

Les différences par rapport à une A8 standard ? De meilleurs sièges, un volant à la jante plus épaisse, des inserts carbone ou noir laqué partout où porte le regard, beaucoup d’Alcantara, un pédalier inox et un bouton de démarrage cerclé de rouge. Ooooh.

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