Verdict

Nous avions annoncé la couleur : la F8 est une 488 restylée. Considérez-la comme telle et vous ne serez pas déçu. Oui, bon, vous avez peu de chance de l’être dans l’absolu, surtout si c’est la conduite qui vous intéresse plus que tout le reste. C’est une voiture étincelante, exaltante, et la façon dont les ingénieurs ont peaufiné la direction et la suspension la rend plus docile que la F8, avec des réactions plus prévisibles. Reste qu’elle ne pose pas de nouveaux jalons, et ne comble pas l’écart avec la Mclaren 720S. Le léger manque de rigidité n’a rien de rédhibitoire, mais il est surprenant.

Le V8 biturbo demeure quant à lui un chef-d’oeuvre absolu. Ce cœur palpitant distille des sensations qu’aucune des concurrentes de la F8 n’est en mesure d’approcher, même si beaucoup d’entre elles chantent mieux.

Néanmoins, la F8 n’a sans doute pas reçu toute l’attention qu’elle méritait. Il faut dire que Ferrari était un peu occupé à fignoler la SF90, la Roma, et l’imminent SUV Purosangue. Ne vous inquiétez pas, on oublie très vite ces menus soucis à son volant.

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