Pininfarina Battista

Des accélérations addictives dans un écrin haute couture : électrique ou pas, la Battista est une hypercar unique en son genre

Ollie MARRIAGE • Niels de GEYER
Publié le : 12 octobre 2021

9 10
Les plus :
Lignes sublimes
Conduite accessible
Performances ahurissantes

Les moins :
Tarif indécent
Sac en papier à prévoir pour les passagers, ce serait dommage de salir l'habitacle cousu main...

Verdict

Faisons abstraction un instant du ticket d’entrée à 2 millions d’euros, et du fait qu’il vous faudra posséder votre propre circuit si vous voulez que cet engin puisse se dégourdir les jantes un minimum. Car la Pininfarina Battista tient merveilleusement ses promesses. D’une, elle est sublimement belle, dehors comme dedans, même si elle sera peut-être trop discrète pour certains. Ces derniers auront tout intérêt à éviter la finition carbone brut, très terne dans la vraie vie quand on n’a pas le nez dessus. Elle est aussi méchamment rapide. Suffisamment pour que vous n’en soyez jamais blasé, je peux vous le garantir. Le corps humain n’est tout simplement pas fait pour ça.

Les limites d’une hypercar électrique face à ses homologues V8, V12 ou W16 sont évidentes : le manque de bruit, l’absence de rapports à égrener pour rythmer la conduite, et bien sûr le problème de l’autonomie et du temps de charge. Mais à ce niveau stratosphérique de prix et de performances, l’idée est avant tout de procurer une expérience hors norme, qui imprime votre cerveau pour toujours et vous inonde d’adrénaline. Or il est impossible de prendre le volant de cette voiture sans être hypnotisé par ses accélérations, époustouflé par son agilité. Et de toute façon, si vous avez une Battista en commande, vous êtes sûrement aussi sur les rangs pour une Aston Martin Valkyrie, une Gordon Murray T50 et une Koenigsegg Jesko… La vraie question est sans doute plutôt : Battista ou Rimac ? Suivez votre instinct, vous ne pouvez pas vous tromper.

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