Range Rover Evoque

Ne vous en déplaise, l’Evoque n’a pas qu’un plumage… le ramage y est aussi !

Cédrik ANDRÉ
Publié le : 20 septembre 2019

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On lui reprochera toujours de faire passer le look avant tout et d'être cher mais, cette fois, ce sera injustifié. Pour le premier...

Qu’est-ce que c’est ?

Oui, l’Evoque est joli. Trop peut-être… Du coup, on aurait tendance à se dire que quelque chose d’aussi stylé est forcément superficiel. Que ça n’a plus rien à voir avec un Range Rover. Et, sincèrement, ce ne sont ni la clientèle ni la façon dont elle s’en sert qui vous prouveront le contraire. La majorité des client(e)s en ont fait un accessoire de mode sur quatre roues. Même le patron du design de Range Rover, Gerry McGovern, pousse dans ce sens en affirmant que l’Evoque « n’est pas quelque chose dont ses clients ont besoin mais dont ils ont envie ».

Il faut aussi reconnaître que la première génération avait laissé dubitatifs quelques initiés automobiles. Châssis déjà daté à sa sortie, moteurs vieillissants – avant le restylage et l’arrivée des Ingeniums – ou encore manque d’espace aux places arrière et dans le coffre. Mais ces quelques défauts n’ont pas empêché l’Evoque premier du nom d’être, et de loin, le véhicule de plus vendu par Jaguar-Land Rover. Et d’attiser l’appétit de la concurrence pour ce marché naissant des SUV urbains premiums avec des engins comme le X2 ou le GLA. Bonne nouvelle pour vous, mauvaise nouvelle pour eux, le nouvel Evoque capitalise sur les points forts de son prédécesseur tout en corrigeant ses erreurs.

On commence par un gros coup de pinceau dehors. Simplification des lignes, “réduction du bruit visuel”, affinage des optiques et adoption des poignées affleurantes escamotables… De quoi renforcer fortement son look de “concept car à la route” tout en gardant son identité. Trop pour certains mais on ne renie pas un succès commercial comme l’Evoque vendu à près de 800 000 exemplaires en huit ans. Et si vous collez les deux côte à côte, l’ancien prend tout de même une vilaine gifle… Seule déception, la nouvelle génération ne reconduira pas les versions coupé et cabriolet. Évidemment, il semble difficile de ne pas faire le rapprochement avec le Velar, mais la marque se défend d’avoir fait un Velar en réduction et… je pense que c’est vrai. À bien y regarder, j’ai plus l’impression que le Velar a adopté et modernisé certains traits caractéristiques de l’Evoque, ce qui en ferait un gros Evoque et non l’inverse. Oui, la différence est subtile mais elle est là.

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