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Attention les oreilles, le patron de la FIA veut ramener les V10 en F1
Sur les réseaux sociaux, Mohammed Ben Sulayem a plaidé pour le retour de la F1 à des motorisations thermiques, évoquant des V10 fonctionnant au carburant synthétique.

Lors de la soirée de lancement de la F1, la moindre mention de la FIA a suscité une bronca dans le public. Peut-être est-ce pour rentrer dans les bonnes grâces des fans que son président, entre deux amendes exorbitantes à des pilotes pour un mot de travers, a suggéré un retour des V10 en Formule 1.
« Le lancement de la F1 cette semaine à Londres a suscité beaucoup de discussions constructives sur le futur de la discipline, a écrit Mohammed Ben Sulayem sur Instagram. Si nous avons hâte d’assister à l’introduction des réglementations 2026 sur les châssis et les unités de puissance, nous devons aussi être à l’avant-garde des futures tendances technologiques des sports mécaniques. Nous devrions envisager une multitude de directions, incluant le vrombissement de V10 fonctionnant au carburant renouvelable. »
Et là, bizarrement, tout le monde est d’accord. Il faut dire que pour tous ceux qui l’ont connue, l’ère des V10 reste l’un des âges d’or de la discipline. Elle a commencé quand les moteurs turbos ont été interdits en 1989. Les V8 et V12 ont survécu quelques années, y compris après la réduction de la cylindrée maximale de 3,5 l à 3 l pour la saison 1995. En 1998, la sélection naturelle avait fait son œuvre et il n’y avait plus que des V10 sur le plateau. En 2000, la formule du V10 3 l atmosphérique était gravée dans le marbre.
C’est là qu’on a vu arriver des monstres mécaniques dépassant les 900 ch et les 19 000 tr/minutes en qualification, et la bande-son qui va avec. Sans parler de l’agilité des voitures, 25 % plus légères et plus compactes que les péniches de l’ère hybride. Et de la guerre Michelin-Bridgestone qui pimentait le tout malgré les pneus rainurés obligatoires. Bref, c’était le bon temps, avant le retour à la raison en 2006 avec des V8 2,4 l à la durée de vie croissante.
La réglementation 2026 annonce déjà un retour à des monoplaces (un peu) plus sveltes mais le son des unités de puissance toujours plus électrifiées a peu de chance de faire dresser les poils comme les moteurs thermiques de jadis.
« Quelle que soit la direction choisie, nous devons aider les écuries et les constructeurs à contrôler les coûts de la R & D, poursuit Ben Sulayem. La satisfaction de nos membres et de nos fans sera toujours au coeur de tout ce que nous faisons, parallèlement à un travail important pour rendre le sport plus sûr et plus durable pour les décennies à venir, et permettre ainsi aux générations futures d’apprécier à leur tour la F1 ».
Ça tombe bien, quelque chose nous dit que les générations futures apprécieraient encore plus la F1 si les V6 hybrides cédaient la place à des V10 tournant à l’essence synthétique. On va surveiller ça de près…
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