Le guide Top Gear pour ne pas s’endormir devant le GP de Monaco

Toutes nos astuces pour rester éveillé dimanche au cas où les deux ravitaillements obligatoires ne suffiraient pas à pimenter la course.

La rédaction
Publié le : 24 mai 2025

Ce week-end aura lieu le Grand Prix de Monaco, peut-être la course la plus prestigieuse et la plus glamour du calendrier. Et assurément la plus soporifique ces dernières années : lors de l’édition 2024, le top 10 à l’arrivée n’avait pas varié d’un iota par rapport à la grille.

Rassurez-vous bonnes gens, la F1 a pris conscience du problème. Pour y remédier, elle a même pris une mesure radicale dont elle espère qu’elle dissuadera les spectateurs de zapper. Voire qu’elle les gardera éveillés, tant qu’à faire.

Une nouvelle section élargie dans le port ? Un tremplin façon Hot Wheels à la place de la chicane ? Un tour joker au volant d’une des F1 Lego grandeur nature de Miami ? Raboter les monoplaces de 20 cm en largeur et d’1 m en longueur ?

Pas tout à fait. Pour la première fois, les pilotes seront contraints de… s’arrêter deux fois aux stands. Oui, c’est tout.

Pas très spectaculaire et complètement artificiel sur le papier, certes, mais peut-être pas si bête. Les arrêts au stands dans le peloton sont toujours un cauchemar, même pour les stratèges d’élite de la F1 (ou pour le collégien en stage d’observation chez Ferrari). Davantage de pit stops, c’est autant d’occasions de chambouler le classement, donc un suspense potentiellement démultiplié. C’est aussi la perspective d’une course plus enlevée, autorisant les pilotes à taper dans leurs gommes puisqu’il seront de toute façon obligés d’en changer.

Toutes ces bonnes intentions pourraient vite être anéanties par des drapeaux rouges comme celui qui avait offert un arrêt gratuit à tout le monde en 2024 après l’accident de Sergio Pérez, condamnant le public à une lancinante procession dès les premiers tours. D’un autre côté, on peut espérer que cette nouvelle contrainte encourage la créativité sur le muret des stands (tout doux, Flavio !)…

Dans tous les cas, voici quelques conseils pour ne pas tomber dans le coma dimanche devant votre écran.

Montez le volume

Simple, et peut-être dommageable pour vos relations avec vos voisins, mais efficace. Pousser le son jusqu’à faire trembler les murs, c’est l’assurance de ne pas s’assoupir. Au pire, vous vous réveillerez dès que vous entendrez Julien Fébreau remarquer un drapeau jaune dans le secteur 1, ou Charles Leclerc se plaindre que son pneu avant droit est mort.

Asseyez-vous sur quelque chose d’inconfortable

Sans aller jusqu’à la planche de fakir, évitez à tout prix de vous affaler sur le moelleux canapé de votre salon. Préférez-lui une bonne vieille chaise en chêne, bien plate et bien dure. Ou un tabouret, tiens. Surtout pas de coussins. Éventuellement deux ou trois briques Lego sous vos fesses, juste pour être sûr.

Ou alors restez debout, tout simplement. Normalement, vous ne devriez pas vous endormir sauf si vous êtes un cheval.

Ragez sur les prix du merchandising de la F1

Il paraît que pour bien dormir, il ne faut surtout pas se coucher en colère. Alors pour ne pas sombrer, énervez-vous sciemment avant le coup d’envoi du Grand Prix en allant faire un tour sur les boutiques en ligne de la F1, des écuries et de leurs sponsors. 1 995 € pour cette veste en cuir orange et mauve McLaren du meilleur goût ? Cela ferait presque passer ces magnifiques claquettes à 73 € pour une bonne affaire.

Mettez en place un système de récompenses

Pour chaque tour à l’issue duquel vous êtes encore conscient, autorisez-vous un ou deux Dragibus (ou M&M’s, ça marche aussi). La clé, c’est de poser le paquet légèrement hors de portée, pour vous obliger à vous lever à chaque fois. Profitez-en éventuellement pour faire quelques squats à ce moment-là afin de compenser toutes ces calories.

Transformez le Grand Prix en jeu à boire

Ceci étant un site familial, nous faisons bien sûr strictement référence à des boissons non-alcoolisées. Ça n’empêche pas. Votre pilote favori a fait un plat sur un de ses pneus ? Buvez. Il a été flashé en excès de vitesse dans les stands ? Buvez. Il a été dépassé ? Buvez. Il a réussi un dépassement ? Buvez trois fois ! Pour pimenter un peu les choses, condamnez les toilettes. On rigole moins, hmm ? Mais au moins, on ne dort pas.

Diffusez la course de 1996 sur l’autre moitié de l’écran

L’édition 2025 de la course est encore plus ennuyeuse que prévu ? Tournez votre attention vers un Grand Prix de Monaco digne de ce nom. Comme celui de 1996, par exemple, qui n’a vu que trois voitures terminer la course, et Olivier Panis la remporter depuis la 14e place sur la grille après une hécatombe sous le déluge (pardon pour le spoiler). Ou celui de 2004, quand Jarno Trulli imposait sa Renault devant les huit autres voitures survivantes. Bien sûr, profitez-en pour vous délecter du son des V10.

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