Après avoir fait monter le buzz sur l’avenir de la MX-5, Mazda a finalement dévoilé au salon de Tokyo un magnifique concept de voiture de sport qui fait plutôt miroiter le retour d’une RX-7. Mais l’emblématique roadster a lui aussi eu droit à son actualité malgré tout.
Toujours pas de NE, donc, mais une ND restylée. La quatrième génération de MX-5 avait bien eu droit à quelques mises à jour techniques depuis son lancement en 2015, ainsi qu’à de multiples séries spéciales, mais c’est la première fois en… huit ans que Mazda retouche le style.
Et encore, c’est un bien grand mot. Vous arriverez peut-être à déceler de nouvelles signatures lumineuses à LED et… c’est tout ! à l’avant, les feux de jour quittent le bouclier pour rejoindre le bloc optique, tandis que les feux arrière adoptent un effet 3D. Ah si, une livrée Aero Grey fait son apparition au nuancier, et la capote sera désormais disponible en beige sur la finition Kazari. On vous laisse un instant pour vous remettre de tous ces bouleversements.
On verra davantage la différence à bord. Outre de nouvelles selleries sur les finitions Prime-Line et Kazari, la MX-5 cru 2024 profitera en effet d’un rétroviseur intérieur sans cadre, d’un écran plus grand (8,8 pouces au lieu de 7,7 pouces, on se croirait presque dans une Tesla) et, miracle de la modernité, de deux ports USB-C. Le combiné d’instrumentation a quant à lui été revu, mais reste manifestement analogique.
En pratique, ce repoudrage est surtout l’occasion pour la MX-5 de rattraper son retard en technologie embarquée. Elle profite maintenant dès l’entrée de gamme d’un régulateur adaptatif et d’une assistance active au maintien dans la voie, tandis que la reconnaissance des panneaux de signalisation a gagné des neurones et fonctionne maintenant de concert avec le GPS.
Rien de neuf mécaniquement : on retrouve le 1,5 l 132 ch et le 2 l 184 ch. En revanche, le 2 l en boîte manuelle est maintenant associé à un nouvel autobloquant dit « asymétrique », tandis que Mazda a recalibré l’accélérateur et la direction, et introduit un nouveau mode de conduite DSC-Track qui laissera un peu de mou avant de corriger les dérives. Miam.
C’est peu, mais il n’y avait pas besoin de plus. Et la bonne nouvelle, c’est surtout que l’avenir de la MX-5 paraît assuré. Espérons simplement que les prix, déjà plombés chez nous par le nouveau barème du malus, ne vont pas trop grimper au passage…