Vous aurez reconnu la Pagani Utopia. Le troisième modèle à part entière de l’histoire de la marque, tout de carbone vêtu, semble tout à fait à sa place dans un musée.

Plus précisément le musée national des Sciences et de la Technique, à Milan. Horacio Pagani souhaitait exposer sa dernière création aux côtés d’œuvres d’art de son idole, Léonard de Vinci (qui a donné son nom au musée). Une création qui, face à la déferlante des supercars hybrides et électriques, aligne un V12 AMG 6.0 biturbo de 864 ch. Horacio : merci.

« Pas de lourdes batteries, pas de moteur électrique, juste un merveilleux V12 », a-t-il résumé. Et (bientôt) avec une boîte mécanique, s’il vous plaît. Que demande le peuple ? Enfin le peuple… L’Utopia coûte environ 2,5 millions d’euros TTC, mais on se comprend.

Une chose est sûre, l’Utopia a l’air encore plus… Pagani, ainsi habillée de fibre de carbone brute, après la robe vanille de ses débuts il y a quelques jours. Et cela ne l’empêche de se fondre parfaitement dans son environnement : la somptueuse Sala del Cenacolo, où sont disposés pour l’occasion six croquis de Léonard de Vinci prêtés gracieusement par la bibliothèque Ambrosienne, dans le cadre d’une exposition « La forme de l’air : de Léonard à la Pagani Utopia ».

« Il a eu une influence considérable dans ma vie depuis mon enfance », explique Horacio à propos de Leonardo. Ce n’est pas la première fois que le fondateur de Pagani évoque le génie de la Renaissance.

Dans le cadre de cette exposition qui reviendra sur la genèse de l’Utopia, on pourra aussi admirer une Zonda et une Huayra. Si vous avez l’occasion de passer à Milan d’ici le 25 septembre, ne ratez pas ça. Sinon, vous pouvez toujours vous rincer l’œil dans la galerie photo ci-dessus.