Vous vous rappelez cette armada de concepts Porsche secrets tous plus époustouflants les uns que les autres,venus d’un univers parallèle où les SUV n’ont jamais existé et où les protos des 24 Heures du Mans donnent tous naissance à des voitures de route ? Ça tombe bien, parce qu’il y a du rab.
Voilà une autre Porsche sur la comète, la 550ne.
Son nom et son popotin ne trompent pas, il s’agit bien sûr d’un hommage à la légendaire Porsche 550 Spyder des années 1950. Une minuscule barquette de 550 kg qui, malgré les 108 petits chevaux de son flat-4, était une terreur sur circuit. Elle a gagné des courses et a été l’une des pionnières du moteur central arrière, devenu ensuite un archétype sur les voitures de sport les plus performantes de la planète.
Mais c’est la mort à son volant de l’acteur américain James Dean – il l’avait surnommée Little Bastard – qui lui a donné une telle place dans la mythologie automobile.
Si l’on en croit le compte Instagram de Walter de Silva, cet hommage de Porsche à la 550 Spyder date de 2008. Walter de Silva, c’est le designer italien qui a soufflé sur les braises d’Alfa Romeo à la fin des années 90, a rendu les Seat sexy au début des années 2000, avant de créer la calandre Single Frame des Audi puis de devenir le patron du design de toutes les marques du groupe Volkswagen en 2007. Peter Wauda, Christian Felske et Romi Rost ont aussi contribué à cette étude.
Le projet a apparemment été initié par Ferdinand Piëch lui-même. Il partageait sa plate-forme avec deux concepts du groupe Volkswagen : la VW Bluesport (2009), un joli roadster animé par un… 2 litres TDI (c’était la mode à l’époque), et l’Audi e-tron du salon de Detroit 2010, une superbe mini-R8 électrique au format Alpine A110. La rumeur d’un imminent bébé Boxster avait couru dans le temps, pour aller mettre des bâtons dans les roues de la Mazda MX-5, mais on n’en avait jamais vu la couleur jusqu’à ce jour.
Hélas, aucune des voitures de ce très sympathique trio n’a fait de petits en concession. À moins que dans un univers parallèle…
Images: Walter de Silva