RétroGaming : Destruction Derby (1995)

En 1995, si vous en aviez marre de limer toujours les mêmes circuits immaculés de Ridge Racer Revolution, le défouloir par excellence s'appelait Destruction Derby.

| Publié le : 22 octobre 2022

Retrogaming : Destruction Derby

Sachant que tout enfant attiré un tant soit peu par la chose automobile passe une bonne partie de son enfance à organiser des carambolages monstres avec ses Majorettes, il est finalement assez étonnant qu’on ait dû attendre 1995 pour que Destruction Derby pixellise cet incontournable passe-temps.

Né à une époque où les jeux de course devenaient de plus en plus sophistiqués, Destruction Derby a pris le contre-pied d’une vague de sages simulations avec un fatras anarchique de véhicules.

Ça n’enlève rien à la réalisation techniquement impressionnante. À l’image des mythiques Ridge Racer ou WipeOut sur PlayStation, Destruction Derby faisait le fier avec ses polygones texturés et son moteur physique réaliste qui avait la particularité de gérer et d’afficher les dégâts sur 10 zones différentes de la voiture. Ce qui, entre nous, est une bonne chose, sinon le titre aurait dû s’appeler “Derby” tout court…

Le jeu proposait un mode championnat avec des courses sur une multitude de circuits tous plus insipides les uns que les autres, mais ça n’avait aucune importance. Tout l’intérêt résidait dans LE mode Destruction Derby qui consistait à jeter 20 voitures dans une arène fermée avec pour seule règle… qu’il n’y en avait pas. Un peu comme si un gosse avait mis toutes ses petites voitures dans une grosse boîte avant de la secouer de toutes ses forces.

Mais n’allez pas croire qu’il n’y avait pas de stratégie pour autant. L’astuce consistait à rouler le plus longtemps possible en marche arrière pour préserver au maximum votre radiateur et à n’enclencher la marche avant qu’une fois que votre coffre ressemblait à un bulldog français.

Destruction Derby n’avait pas la finesse d’un Ridge Racer ou la vitesse d’un WipeOut mais aujourd’hui, après huit mois passés dans un canap’, qui n’aurait pas envie d’un bon gros jeu bien bourrin où le chaos est la seule règle ?

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