Vous avez sous les yeux les premières images de la Rolls-Royce Dawn Silver Bullet, une « ode à la décadence » et à « la frivolité » qui apparaît ici dans « son milieu naturel« , les rives du lac de Garde. Par la magie d’un couvre-tonneau au-dessus des places arrière (probablement un hommage à la première Mégane Cabriolet), Rolls a transformé son cabriolet quatre places en une énorme automobile (5,28 m de long, 2,6 t) n’accueillant plus que deux heureux occupants.

Les deux bossages en cuir qui remplacent les sièges du deuxième rang sont ici séparés par une « colonne vertébrale » à la finition en titane hydrogommé. Elle est ornée d’un saute-vent gravé de la silhouette de la Silver Bullet sur la face avant, et de son nom sur la face arrière.

Rolls et le « silver », c’est une longue histoire d’amour. La Dawn Silver Bullet a droit à une livrée Brewster Silver, associée à des feux assombris, des jantes polies et un intérieur sur mesure. Au menu, un tunnel de transmission garni de cuir molletonné, et des inserts en fibre de carbone.

Rolls-Royce ne s’abaisse pas à évoquer le moteur qui anime la Silver Bullet. Jusqu’à preuve du contraire, on présumera qu’il s’agit du même V12 6.6 biturbo de 570 ch que sur la Dawn standard, qu’il propulse de 0 à 100 km/h en moins de 5 s et jusqu’à 250 km/h. Toujours bon à prendre, même si ce genre d’enfantillage n’est jamais la priorité à bord d’une Rolls.

Seuls 50 exemplaires de la Silver Bullet seront produits. En somme, une voiture banale face aux douze de la Bentley Mulliner Bacalar, qui pousse plus loin la démarche sur une base de Bentley Continental GT Cabriolet, moyennant quelque 2 millions TTC…  Si le tarif de la Silver Bullet n’atteindra pas de tels sommets, il devrait être revu sensiblement à la hausse par rapport aux 360 000 € exigés pour une Dawn quatre places.