Cette supercar australienne fait 500 ch pour moins d’une tonne

La Bolwell Nagari mise sur la beauté intérieure

La rédaction
Publié le : 11 octobre 2019

Un V8 6.2 Chevrolet LS3 en position centrale arrière. 500 ch. Une boîte manuelle à six rapports. Une transmission aux seules roues arrière. Un poids inférieur à la tonne. Un 0 à 100 km/h en moins de 3 s. À la lecture de la fiche technique, ça ressemble à la voiture de sport parfaite. Après, on regarde les photos et on trouve qu’à côté de cette Bolwell Nagari 500, la nouvelle Corvette C8 est finalement tout à fait gracieuse.

Bolwell est un petit constructeur australien de voitures dont la création par Campbell Bolwell remonte aux années 60. La Nagari, première du nom, est construite en 1970 et 1974. Graeme, le frère de Campbell, revient alors tout juste de chez Lotus, où il a travaillé avec Colin Chapman. Conformément aux préceptes de ce dernier, la Nagari met l’accent sur la légèreté, mais autour d’un bon gros V8 Ford.

L’appellation Nagari renaît en 2008 (Nagari 300). Cette fois, Campbell et Graeme, spécialistes des composites (c’est le cœur de métier de leur groupe, Bolwell Corporation), conçoivent une coque en fibre de carbone à laquelle ils greffent un V6 d’origine Toyota. Cette nouvelle version 500 se caractérise par le retour d’un V8.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes mais Campbell a confirmé à Top Gear que la 500 était « brutale » à conduire grâce à son poids plume. Elle est construite par une équipe de seulement quatre ou cinq personnes, dont la plupart ont déjà travaillé sur la première Nagari il y a bientôt cinquante ans.

La 500 est encore à l’état de prototype mais la recette, qui inclut aussi des suspensions à double triangulation et un amortissement piloté, est appétissante.

Top Gear
Newsletter

Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.