Bugatti a pondu un œuf de Pâques en fibre de carbone à 200 000 €

Le constructeur alsacien s'associe au joaillier Asprey pour venir en aide aux gens qui auraient trop d'argent.

La rédaction
Publié le : 5 avril 2023

Il faut toujours faire attention à ce qu’on dit à ses enfants. Juste un peu en retard pour le 1er avril, juste un peu en avance pour Pâques, Bugatti et le joaillier londonien Asprey ont en effet lancé ensemble un… œuf, parce que le père d’Ettore Bugatti aimait apparemment bien ça, les œufs.

Il s’agit plus précisément une collection d’œufs « ornementaux » en fibre de carbone, 111 au total, coûtant entre 20 et 50 000 €. Sauf les 10 derniers, plus complexes, dont le tarif atteindra les 200 000 €. Avec chaque œuf physique vient évidemment sa version numérique NFT, parce qu’on est en 2023 et qu’il faut bien faire semblant de comprendre à quoi ça sert (à défaut, c’est toujours plus chic qu’un bête ticket de caisse).

Et pourquoi un œuf, donc ? Parce que Carlo Bugatti, père d’Ettore et styliste en mobilier et joaillerie de son état, aurait un jour fait remarquer que c’était « la forme parfaite, la plus pure qui existe dans la nature ». On omet souvent la suite de la citation qui était « Ettore, passe-moi le beurre ». La fameuse calandre Bugatti ne serait pas qu’en fer à cheval, elle tirerait également son inspiration de là.

L’édition Royale de cet œuf en fibre de carbone est enchâssée dans un maillage en argent, lui même orné de diamants. Sur sa coquille dansent de petits éléphants en argent, référence aux magnifiques sculptures de Rembrandt Bugatti, le petit frère d’Ettore (oui, ils sont énervants, dans cette famille).

L’œuf s’ouvre pour dévoiler une reproduction – toujours en argent – du Château Saint-Jean, propriété d’Ettore et actuel siège de Bugatti. Devant le perron trône une minuscule Type 41 Royale qu’on évitera de laisser traîner avec les Micromachines du petit dernier.

Asprey, vénérable maison née en 1781, est connu pour ses bijoux, bibelots, sa vaisselle et ses sacs à mains. La marque fut aussi sponsor de la Scuderia Ferrari à la fin des années 1990, et c’est elle qui a ciselé le fameux saphir « Cœur de l’Océan » jeté à la mer à la fin de Titanic. Bugatti, de son côté, s’est illustré par ses voitures qui vont très, très vite depuis 1909 (avec quelques petites péripéties par-ci, par-là). Et peut-être qu’ils devraient s’en tenir à ça

Top Gear
Newsletter

Recevez les dernières news, tops et exclusivités sur votre adresse e-mail.