Rincez-vous l’œil sur ces nouvelles images de la Bugatti W16 Mistral

Bugatti explique comment a été conçue la Mistral, son ultime hypercar animée par le W16.

La rédaction
Publié le : 24 janvier 2024

La première Bugatti découvrable depuis la Veyron Grand Sport Vitesse de 2012 sera aussi le dernier modèle de la marque à accueillir le légendaire W16 8 l quadriturbo, qui remonte à la Veyron lancée voici deux décennies. Ensuite, ce sera de l’hybride, avec un moteur à définir. Bon, à moins que quelqu’un fasse un très, très gros chèque pour une commande spéciale. Mais sinon promis, ce sera vraiment le dernier. Enfin peut-être. Sûrement.

Autour de ce monument mécanique, la carrosserie de la W16 Mistral n’a plus grand-chose à voir avec celle de la Chiron. « Il n’était initialement pas prévu que la famille Chiron accueille un roadster, explique Emilio Cervo, directeur de la technologie chez Bugatti Rimac. C’est pour cette raison que nous avons dû tout repenser lorsque nous avons décidé de construire la W16 Mistral, hommage ultime à notre riche héritage en termes de roadsters et à notre légendaire moteur W16. »

« Beaucoup auraient considéré que retirer le toit à une Chiron aurait déjà donné lieu à un véhicule extraordinaire, mais cela n’aurait pas été en accord avec les standards élevés et sans compromis de Bugatti, poursuit-il. Quel que soit le type d’hypersportive, une Bugatti ne doit pas pouvoir être comparée à ce qui existe déjà dans le monde automobile. » Et tant pis si le style de la W16 Mistral évoque furieusement une Voiture Noire décapsulée, avec les feux arrière de la Bolide.

« L’un des principaux défis consistait à créer un roadster pouvant aller jusqu’à 420 km/h et d’associer cette performance à une expérience luxueuse et raffinée offrant une grande sûreté au conducteur ». Pour ce faire, Bugatti a donc revu les matériaux composites et la structure pour réduire le poids tout en augmentant la rigidité, notamment celles des portières dont le rôle structurel devient d’autant plus crucial en l’absence de toit.

Avec cette nouvelle silhouette, il a aussi fallu revoir l’admission. Les conduits des deux imposantes prises d’air dorsales sont en fibre de carbone. En plus de profiter à la musicalité, ils sont suffisamment rigides selon Bugatti pour faire office d’arceau antiretournement. Une info qu’aucun des 99 propriétaires de cette voiture à 5 millions d’euros pièce ne sera pressé de vérifier…

Plutôt que de vous laisser vous contenter d’espérer en croiser une dans la rue une fois dans votre vie, Bugatti a dans sa grande bonté publié une salve de photos inédites de sa W16 Mistral, à faire défiler dans la galerie ci-dessus. Vous pouvez aussi l’admirer sur la Côte d’Azur en suivant ce lien.

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