Elle s’autoproclame « berline la plus puissante et la plus rapide du monde ». Voici la version « Widebody » de la Dodge Charger SRT Hellcat. Enfin on dit « version », mais toutes les Charger Hellcat sortiront d’usine comme ça désormais. Et tant mieux.
Sérieusement, mettons toute objectivité de côté. N’est-ce pas la plus belle chose que vous ayez vue cette semaine ? Ces 9 cm de métal supplémentaires que Dodge a intégrés aux ailes donnent à la Charger une prestance incroyable. Très américaine, c’est sûr, mais dans le bon sens du terme. Les BMW M5 et Mercedes-AMG E63 peuvent aller se rhabiller.
Bien sûr, avec de telles arches de roue, les pneus et les jantes s’élargissent aussi – ils passent de 9,5 à 11 pouces – au profit de l’adhérence. Et Dodge ne s’est pas arrêté là. La Widebody s’équipe d’une suspension adaptative Bilstein, de freins Brembo aux énormes disques de 15,4 pouces, d’étriers à six pistons et d’une nouvelle direction assistée.
Les ressorts sont plus fermes, les barres stabilisatrices plus larges, le réglage des amortisseurs revu. De série viennent le launch control, le line-lock et un système de refroidissement qui continue d’agir un moment après avoir coupé le contact – pour les sessions de circuit intenses sous fortes chaleurs.
Résultat, le V8 6.2 compressé de 707 chevaux et 880 Nm de couple permet un 0 à 100 km/h en 3,6 s. Le 400 mètres départ arrêté est bouclé en 10,96 s et la vitesse maximale est de 315 km/h. A 100 km/h, la Charger met aussi plus d’un mètre de moins à s’arrêter comparé à l’ancien modèle. Poussée à la limite, elle génère jusqu’à 0,96g en virage.
Dernier chiffre, c’est promis. Toujours comparée à l’ancienne, Dodge annonce que la Widebody est plus rapide de 2,1 secondes par tour sur un circuit de 3,2 kilomètres.
Le kit large et ses améliorations sont aussi disponibles pour la Dodge Charger Scat Pack, qui embarque un V8 atmosphérique de 485 chevaux.
Vous en voulez une ? Il va falloir aller au pays de l’Oncle Sam et revenir avec, parce que Dodge n’a pas l’intention de la ramener par chez nous… Dommage.