Si sa silhouette vous rappelle quelque chose, c’est normal : comme prévu, la nouvelle Nissan Micra reprend les dessous de la Renault 5, au côté de laquelle elle sera produite à Douai. Et comme elle, elle est donc maintenant exclusivement électrique.
Même si l’on reconnaît au premier coup d’oeil les surfaces vitrées de la R5, le studio de design londonien de Nissan a tout fait pour gommer les angles de la Renault et ainsi tenter de rappeler les rondeurs des anciennes Micra, plus particulièrement la troisième génération des années 2000 (K12 pour les intimes). D’où ces cercles de LED aux quatre coins en guise de signature lumineuse, et ces emboutis désormais bien circulaires autour des roues.
Nissan s’est aussi autorisé un petit coup de gouge le long de la ligne de caisse jusqu’à la poignée de porte arrière. Ou plutôt un coup de cuillère à glace, si l’on en croit les designers qui ont baptisé cette encoche le « gelato scoop ». Le tout pourra être agrémenté de 14 couleurs, avec une option biton.
Hormis le logo Nissan sur le volant et l’ambiance moins pop, la planche de bord et l’habitacle sont repris à la Renault, système infodivertissement Google inclus. Une excellente nouvelle pour l’ergonomie et la qualité perçue, même s’il faudra toujours logiquement se satisfaire d’une habitabilité arrière comptée.
La fiche technique semble elle aussi strictement identique, même si Nissan n’a pas encore précisé les dimensions (« moins de 4 m de long et moins de 1,80 m de large », sur un empattement de 1,54 m). Le coffre affiche en tout cas la même capacité au litre près (326 l).
Comme la française, la nouvelle Micra sera disponible en une version 120 ch associée à une batterie 40 kWh (avec un chargeur 80 kW), et une version 150 ch/52 kWh (chargeur 100 kW), avec pompe à chaleur et technologie V2L en série. Les autonomies annoncées sont pour ainsi dire identiques à celles de la R5 en attendant l’homologation (310 et 408 km). Notez qu’à l’instar de la toute récente Renault 4, la nippone a droit à des palettes au volant pour gérer le freinage régénératif (jusqu’à un mode « one pedal » qui permet de se passer complètement de la pédale de frein), quand la R5 devra attendre un restylage pour en bénéficier.
Côté châssis, pas d’inquiétude : la Micra conserve l’essieu arrière multibras de sa cousine, et l’on peut espérer qu’elle soit aussi amusante à conduire que le bonbon de chez Renault. Rendez-vous dès la rentrée pour la découvrir en concessions.
