Depuis la fin de la production du Defender en 2016, tous les pompiers et les gardes-forestiers du monde se sentent un peu orphelins. Land Rover a eu beau entretenir la flamme en greffant un gros V8 de 405 ch à une poignée d’exemplaires mis de côté, il ne faudrait pas trop tarder à combler ce trou béant dans la gamme.
En effet, les autres Land et les Range ont beau tourner autour de la concurrence en franchissement, il manque un vrai baroudeur, un dur, un tatoué, pour aller patauger dans les sous-bois en compagnie d’un Jeep Wrangler sans avoir peur de beugner un bouclier ou de crotter son cuir Connolly.
Réjouissez-vous bonnes gens, le Defender sera bientôt de retour, avec un Diesel plus présentable et une plate-forme dont le cahier des charges intégrera les notions obscures de « tenue de route », de « confort » voire de « protection en cas d’impact ». Ce qui ne l’empêchera pas de respecter le dessin emblématique de ses ancêtres, à l’extérieur comme à l’intérieur, promet la marque.
Les photos officielles des mulets de développement confirment une silhouette cubique à souhait – celle d’un véhicule à cinq portes, mais le châssis court sera reconduit si l’on en croit certains spyshots –, et suggèrent un effet de pavillon flottant comme sur le concept DC100 de 2011.
« Le label Defender incarne la robustesse, explique Rawdon Glover, directeur exécutif de Jaguar Land Rover au Royaume-Uni. Aux côtés du Range Rover, synonyme de luxe ultime, et du Discovery qui offre la plus grande polyvalence du marché, nous aurons un SUV répondant à chacune des exigences de nos clients. »
Land Rover n’a pas donné beaucoup de détails sur le calendrier pour l’instant, se contentant d’annoncer une présentation en 2019 et les premières livraisons l’année suivante. Une chose est sûre, he’ll be back.