Celle à laquelle vous avez pensé tout de suite. Conçue par Gordon Murray, animée par un V12 6,1 l atmosphérique de 627 ch développé par le sorcier Paul Rosche chez BMW, la F1 est l’une des supercars les plus révérées de l’histoire. Et désormais l’une des plus recherchées, ses propriétaires présents ou passés incluant Elon Musk, Rowan Atkinson ou Jay Leno. Ça ferait un bon trio pour un road-trip, tiens…

La voiture électrique la plus cool de la planète ? Dévoilée sous forme de concept en 2013, elle a roulé quelques années plus tard (en adoptant des portières à ouverture antagoniste pour faciliter l’accès à bord dans la vraie vie). Si la voie avant étroite façon Deltawing lui donne une drôle d’allure, la configuration des sièges est similaire à celle de la F1, avec le conducteur devant et au milieu. Celui-ci pouvait compter sur 268 ch cumulés via un moteur sur chaque roue arrière. Nissan a brièvement fait miroiter une production en petite série, avant de se dégonfler. Dommage.

Son nom n’inspire pas grand-chose. Tout le contraire de sa fiche technique : grâce à sa monocoque et sa carrosserie en fibre de carbone, cette voiture ne pèserait que 1 179 kg (soit le poids d’une McLaren F1 avec quelques valises dans les coffres), avec un V8 biturbo de 650 ch dans le dos des trois passagers, une nouvelle fois avec le conducteur en position centrale avancée.

Parler de voiture de sport est sans doute un peu osé pour ce petit coupé lancé en 1973 par Matra en collaboration avec Simca (à l’époque propriété de Chrysler), animé au mieux par un 1,4 l de 90 ch (un 4 cylindres logé transversalement en position centrale arrière). Il y a bien eu des protoypes à 8 cylindres « en U », mais l’on se rappelle davantage de la Bagheera pour son cockpit triplace (avec le conducteur à gauche). Et pour son nom sorti du Livre de la Jungle.

En 1980, Matra remplace la Bagheera par la Murena. Plus aérodynamique, plus jolie, plus résistante à la corrosion, elle est surtout plus puissante grâce à son 2,2 l de 118 ch (voire 142 en version S) emprunté à la Talbot Tagora. Hélas, le phénomène GTi et la mésentente entre Peugeot (Talbot) et Matra auront raison de sa carrière.

Eh oui, il a existé une Ferrari triplace. On dirait une Dino, mais cette « Tre Posti » est un prototype conçu par Sergio Pininfarina (sur la base d’un dessin d’Aldo Brovarone, qui signera plus tard ladite Dino). Présentée au Mondial de l’Automobile 1966, cette « Berlinetta Speciale » reprenait le châssis et le V12 4,4 l du sport-proto 365 P2, en profitant de sa largeur pour introduire une configuration à trois places et volant central. Le patron de Fiat Gianni Agnelli a tellement aimé qu’il en a commandé une deuxième. Le premier des deux exemplaires existants sera mis en vente en 2014 mais son propriétaire, la famille Chinetti (importateur historique de Ferrari aux Etats-Unis) a envoyé balader une offre à 23,5 millions de dollars. Avis aux amateurs…

On l’a un peu oubliée alors que c’est le boss final des McLaren modernes avec ses 1 070 ch et 403 km/h, pour 2 millions d’euros hors taxe. 0 à 300 km/h en 13 s avec un être cher de chaque côté, ça n’a pas de prix.

La boucle est bouclée avec la fille spirituelle de la McLaren F1, développée trente ans plus tard par le même Gordon Murray sous sa propre marque. Un V12 atmosphérique de 663 ch, une boîte méca, moins d’une tonne sur la balance, de l’effet de sol : ce serait dommage de ne pas pouvoir en faire profiter un maximum de monde à chaque trajet.

« Project » pour l’instant, mais ce petit coupé aux airs d’Alpine A110 devrait arriver en production début 2025 au plus tard. De série, il offrira une petite place arrière centrale (deux en option). Ah ,et la Caterham Project V sera électrique. Un détail…