Nous voilà partis pour le circuit de Longcross pour un petit test du prototype avec un déluge de mises en garde de la part de l’équipe : « Attention, entre celle-ci et la phase 2, c’est le jour et la nuit » «  celle-ci ne sort que la moitié de la puissance »  «  il y a des défauts d’affichage ». Mais ils n’avaient pas besoin d’être aussi prévenants, le simple fait d’être assis dans cet engin est un événement. Elle est large. Mais c’est ce qu’on en attend. Elle semble grosse, lourde, brutale… tout comme la muscle car à qui elle rend hommage.

Je m’engage sur une voie rapide, la puissance est là mais rien à voir avec une Tesla ou un Taycan… pour le moment. En écrasant l’accélérateur, les roues avant cirent avant de trouver l’adhérence mais on me précise que c’est en passe d’être résolu par quelques lignes de code.

Je repère un boutton « Burnout » sur le tableau de bord et Vadim, qui m’accompagne, me confirme avec un sourire en coin qu’ils ne s’interdisent rien. « Un mode drift ? Oui, pourquoi pas. On peut même imaginer tourner sur place, comme un tank. Ce sont les avantages d’avoir un moteur par roue et un contrôle absolu sur chacun d’entre eux. »