Ça s’appelle la Gildred Racing Super Cooper, et c’est un peu l’équivalent de mettre un moteur de fusée sur une Hot Wheels. Une comparaison plutôt à propos puisque le moteur qui anime cette vieille Mini vient de chez Tesla (Elon Musk, Space X, tout ça).

Ledit moteur est donc électrique. Le préparateur californien a toujours eu un faible pour les Mini restomods, mais il a plutôt l’habitude de leur greffer un VTEC. C’est la première fois que l’une de ses créations fonctionne sur batterie. En l’occurrence une modeste unité de 31 à 37 kWh selon la configuration, pour offrir une autonomie de 240 km.

Le moteur électrique, intégré par les spécialistes du rétrofit de chez Electric Classic Cars, développe quant à lui 304 ch pour 340 Nm. On ne connaît pas le poids de l’ensemble mais en partant de moins de 700 kg pour une Mini Cooper, cela devrait toujours peser trois fois moins qu’un Model X. Pas de chronos indiqués non plus, mais nul doute que cette Mini va en surprendre plus d’un au feu vert.

D’autant que chaque exemplaire est configuré sur mesure et que vous pouvez choisir de rester parfaitement fidèle à l’original. Comme sur le premier exemplaire qui illustre cet article, né en 1971. Avec sa peinture bleu azur et sa sellerie en cuir crème et tissu pied-de-poule, c’est la discrétion même.

Il est bien sûr possible d’équiper la voiture de la clim, d’un autoradio haut de gamme ou d’un GPS, parfaitement intégrés dans cet intérieur rétro. Et même de demander une cartographie moteur sur mesure, pour une réponse de l’accélérateur et du freinage régénératif aux petits oignons.

Un tel degré d’exigence a évidemment un coût : à partir de 130 000 $ (en incluant la voiture donneuse, entièrement restaurée selon vos préférences). Oui, ça fait cher du m². Mais selon Nathan Hoagland, mécanicien et monteur-assembleur chez Gildred Racing, cela permet d’accéder à « la Mini classique la plus performante, la plus douce et la plus agréable à conduire que vous puissiez imaginer. »