Qu’est-ce que c’est ?

Le plus récent et le plus petit des SUV Skoda. Le Kamiq est au Karoq et au Kodiaq ce que son cousin le Seat Arona est aux Ateca et Taracco, ou le Volkswagen T-Cross aux Tiguan et Tiguan Allspace. Depuis le temps, vous connaissez la chanson. Ces choses sont absolument partout.

L’avantage, c’est que l’on sait à quoi s’attendre avant de grimper à bord. Le Kamiq ne surprend pas, mais il ne déçoit pas. C’est un petit Karoq. Skoda aura beau vous suggérer que ses optiques à deux étages façon Citroën ou ses clignotants à défilement (une première sur une voiture de la marque) en font un véhicule d’avant-garde, ce n’est pas le cas.

On a toujours droit à un grattoir sous la trappe à carburant, un clip sous le pare-soleil pour les tickets de parking, et une robuste planche de bord taillée dans des plastiques volontairement moins flatteurs que dans une Volkswagen. Bref, la routine : c’est agréablement classique, et profondément inintéressant. Est-ce un problème sur un honnête petit véhicule familial ? Nous y reviendrons un peu plus loin.

Sur le plan mécanique, le Kamiq ne se complique pas non plus la vie. Pas d’hybridation, pas de transmission intégrale, un 1.6 TDI parce qu’il faut quand même un Diesel, et une gamme essence composé d’un 3 cylindres 1.0 litre et d’un 4 cylindres 1.5 litre, associés au choix à une boîte manuelle à six rapports ou une DSG à sept rapports. Le 1.0 litre en boîte manuelle devant représenter l’essentiel des ventes, c’est sur lui que nous allons nous attarder. Si vous êtes en quête d’un petit SUV très raisonnable à un prix qui ne l’est pas moins, lisez ce qui suit. Si vous avez envie d’un peu de fantaisie, vous avez peut-être mieux à faire.

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