« Mascotte idéale pour le nouveau label Gazoo Racing de Toyota, c’est une brillante démonstration des prouesses d’ingénierie que la marque promet sur ses futurs produits. »
Voici ce que nous écrivions après avoir pris le volant de la Toyota Yaris GRMN, l’une des GTI les plus radicales de ces dernières années. Des débuts en fanfare pour Gazoo Racing en Europe.
En Amérique du Sud, la marque a opté pour une stratégie… légèrement différente. Elle va en effet ouvrir les hostilités avec le Hilux GR Sport, tout juste dévoilé au salon de de Sao Paulo en tant que premier véhicule Gazoo conçu et développé dans cette région du globe.
On se gardera de reprocher à Toyota un manque de cohérence : pas question de diffuser dans le monde entier les produits Gazoo de niche que le japonais réservait encore récemment à son marché domestique. Il faut cibler. Si une petite GTI est parfaite pour le réseau secondaire européen, elle aurait les pires difficultés à se faire une place sur le marché sud-américain. Résultat : un pick-up avec des stickers.
Ne soyons pas mauvaises langues, Gazoo ne s’est pas contenté de muscler la calandre et les arches de roue. Le Hilux a aussi eu droit à une suspension et une direction revues. Sous le capot, on retrouve un gros quatre-cylindres Diesel 2.8 développant 177 ch et 450 Nm – presque deux fois plus de couple que la Yaris GRMN, pour l’anecdote et parce qu’il faut bien essayer de trouver des arguments à cet engin –, associés à une transmission intégrale et une boîte automatique à six rapports. En bref, le Ford F-150 Raptor peut dormir tranquille.
La Yaris était limitée à 600 exemplaires, mais le Hilux sera encore plus rare avec seulement 420 voitures prévues, en rouge, blanc ou noir, toutes pour le Brésil.
Puisque Gazoo a l’air ouvert à toute suggestion, à quoi peut-on s’attendre la prochaine fois ? Un Land Cruiser ? Une Prius ? Une Aygo de 200 ch à moteur central arrière (ah, on nous dit dans l’oreillette qu’ils l’ont déjà fait) ? Vos propositions sont les bienvenues.