Si son nom vous dit quelque chose, c’est normal. Si sa silhouette vous est familière, aussi… Le Toyota Urban Cruiser exhume une appellation utilisée par la marque il y a une douzaine d’années sur un éphémère minispace/crossover, qu’on pourrait considérer comme l’ancêtre de l’actuelle Yaris Cross.
Ses lignes ? Ce sont tout simplement celles du nouveau Suzuki e Vitara dont il est le jumeau, au museau près : la calandre et les optiques évoquent plutôt celles du bZ4X dont ce Urban Cruiser devient le petit frère dans la gamme électrique Toyota. Avec ses 4,29 m de long pour 1,80 m de large et 1,64 m de haut, il ira lui aussi s’attaquer aux Peugeot e-2008 (et sa ribambelle de cousins Stellantis), Renault Mégane E-Tech, Ford Puma Gen-E, Hyundai Kona Electric, Kia EV3 et autre Volvo EX30.
Comme le Vitara, le Urban Cruiser proposera une batterie lithium-fer phosphate (LFP) de 49 kWh ou 61 kWh selon les versions : traction (monomoteur avant) 144 ch / 189 Nm / 49 kWh, traction 174 ch / 189 Nm / 61 kWh, intégrale (bimoteur) 184 ch / 300 Nm / 61 kWh. La version 4 x 4 disposera d’une fonction de contrôle d’assistance en descente, et d’un mode Trail pour une meilleure gestion du patinage sur les surfaces à faible adhérence. Un mode Neige fera de même sur les tractions. Toutes les versions seront équipées d’une pompe à chaleur pour une efficience optimale.
Suzuki n’avait pas évoqué le remarquable rayon de braquage : 5,2 m, comme une Yaris (3,94 m de long x 1,75 m de large) en jantes 17 pouces. Le Urban Cruiser reposera quant à lui sur des roues de 18 ou 19 pouces selon les versions. Toyota mentionne également une banquette coulissante qui permettra d’exploiter au mieux le généreux empattement de 2,70 m de long (1 cm de plus qu’un RAV4 de 4,60 m de long). La planche de bord est manifestement identique à celle du Vitara autour d’un écran 10,1 pouces, jusqu’au dessin du volant.
Présenté en janvier 2025 au salon de Bruxelles, le Toyota Urban Cruiser devrait arriver en concessions dans le courant de l’année. S’il connaît le même succès que le Yaris Cross côté hybrides, la concurrence peut trembler… Les prochains mois s’annoncent chargés chez Toyota, qui devra lancer quatre autres véhicules électriques pour arriver au contingent de six qu’il promet à son catalogue pour 2026.
