Voici le véhicule d’essai « Power BEV ». Une BMW Série 5 tout ce qu’il y a de plus ordinaire, à première vue… mais pas tout à fait. Plutôt qu’un moteur à combustion interne, elle embarque pas moins de trois moteurs électriques de nouvelle génération.

L’idée ? « Construire un véhicule expérimental qui marque les esprits non seulement par sa dynamique longitudinale mais aussi par sa dynamique latérale ». En d’autres termes, elle est non seulement rapide en ligne droite mais aussi dans les virages, « comme les conducteurs l’attendent d’une BMW ».

Comment ça marche ? Deux des trois moteurs sont répartis sur l’essieu arrière – ils sont contrôlés indépendamment pour une vectorisation du couple plus précise. Le troisième s’occupe de l’avant. La petite prouesse technique, c’est d’avoir intégré tout ce système au châssis de la Série 5 sans grignoter l’espace réservé aux passagers. Pour un véhicule qui n’a jamais été pensé pour l’électrique en premier lieu, c’est loin d’être un mince exploit.

Rapide comment ? Beaucoup plus rapide qu’une M5, pour commencer. La marque parle d’une puissance supérieure à 720 chevaux (530 kW) et d’un 0 à 100 km/h en moins de 3 petites secondes. Le bon point pour l’environnement, c’est que ce véhicule d’essai ne contient pas la moindre trace de terres rares ! Et c’est le même type de moteur électrique qui équipera de série la future BMW iX3 (sauf qu’il n’y en aura qu’un au lieu de trois).

La Power BEV n’est par contre pas destinée à une production en série. Dommage non ? Cette M5e – ou E5 ? – semblait plutôt prometteuse.