Vidéo : première rencontre avec le Tesla Model Y restylé

La voiture la plus vendue de la planète a été revue de fond en comble. Suivez le guide !

La rédaction
Publié le : 24 janvier 2025

Lancé en 2019, le Tesla Model Y vient de connaître une profonde mise à jour. En attendant l’arrivée de cette phase II en Europe au mois de mars, on peut déjà jouer au jeu des sept différences.

On parle ici d’un restylage au sens le plus littéral du terme puisque les moteurs et les batteries ne changent pas. Néanmoins, après en avoir vendu 3,5 millions d’exemplaires, Tesla a profité du rafraîchissement des lignes du Model Y pour améliorer son efficience.

À l’avant, les optiques ont cédé la place à un fin bandeau de feux de jour en trois parties qui s’étend sur toute la largeur de la voiture, à la manière des Cybertruck et Cybercab. En dessous, le bouclier a été redessiné autour des phares à proprement parler, prolongés par une prise d’air.

À la poupe, on trouve là aussi un bandeau entre les feux (ici en une seule pièce et dissimulé, dont on ne voit que le reflet sur la carrosserie), et un diffuseur plus large et plus protubérant sous le hayon redessiné. Le tout, avec les jantes 19 pouces standard elles aussi reprofilées, permet selon Tesla de diminuer la traînée tout en générant plus d’appui aérodynamique.

À bord, Tesla promet plus de confort grâce à des sièges et une banquette arrière au maintien amélioré, désormais tous chauffants et ventilés. La structure rigidifiée, la géométrie de suspension revue et l’amortissement emprunté à la Model 3 restylée contribueront aussi à ce surcroît de moelleux.

Le Model Y s’annonce également plus silencieux grâce à la généralisation du verre acoustique et à une isolation phonique renforcée pour mieux filtrer les bruits aérodynamiques et de roulement.

Ah, et vous avez bien vu, il y a toujours un commodo de clignotants sur la colonne de direction : on a donc échappé à l’insupportable bouton tactile qui l’a remplacé sur le volant de la Model S restylée. Alléluia, il semblerait que Tesla écoute les retours d’expérience. L’interface reste une combinaison de boutons physiques et à retour haptique mais l’essentiel des commandes passe de toute façon par l’écran tactile central qui grandit imperceptiblement de 15 à 15,4 pouces.

Il est rejoint par un écran de 8 pouces entre les sièges avant pour les passagers arrière, au niveau de leur genoux. Ils pourront ainsi gérer eux-même leur climatisation, visionner du streaming ou jouer, en profitant de débits améliorés. De quoi espacer un peu les « Quand est-ce qu’on arrive ? »

Quoi d’autre ? Le système audio embarqué bénéficie d’enceintes invisibles dissimilées sous un « textile acoustiquement transparent ». La banquette arrière est désormais rabattable électriquement. Le coffre est alors tellement généreux que personne ne remarquera les 20 l perdus par rapport à l’ancienne version (soit 2 138 l sous pavillon). À l’avant, le frunk dispose désormais d’un orifice de drainage pour qu’on puisse y jeter un câble de recharge humide sans arrière-pensées.

Malgré les groupes motorpopulseurs inchangés, les performances sont annoncées en nette hausse. Le Model Y Grande Autonomie intégrale – seule version dont on connaisse les chiffres pour l’instant, dans son édition inaugurale Launch Series – gagne ainsi sept dixièmes sur le 0 à 100 km/h (4,3 s) et 35 km d’autonomie WLTP en jantes 20 pouces (568 km).

Ce Model Y Grande autonomie Transmission intégrale Launch Series est d’ores et déjà affiché à 60 990 €. La hausse apparaît spectaculaire par rapport au tarif des derniers Model Y phase 1, mais on sait à quel point Tesla peut être lunatique sur le sujet. Et comme on parle de la voiture la plus vendue de la planète, on voit mal ce détail empêcher le SUV californien de poursuivre sa belle carrière.

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