Dites bonjour à la nouvelle Abarth 500e et à son Acid Green exclusif qui pique les yeux. Electrique ou pas, la puce italienne tient à ce que l’on continue de se retourner sur son passage… Et vu le succès monstre des Abarth thermiques depuis 15 ans dans les beaux quartiers, la marque n’a pas intérêt à se rater dans cette transition.

L’Abarth 500e reprend la batterie 42 kWh des Fiat 500e haut de gamme, mais avec un moteur plus puissant : 155 ch et 235 Nm, au lieu de 119 ch et 220 Nm, toujours aux seules roues avant. Abarth la promet « plus rapide et plus amusante » que la 595 thermique, en ville comme au-delà du périph. Ceci grâce une meilleure répartition des masses (malgré trois quintaux de plus), un empattement supérieur et un couple plus généreux.

Abarth annonce un 0 à 100 km/h en 7 s tout rond. C’est 2 s de mieux qu’une Fiat 500e, à mi-chemin entre une 595 de 165 ch (7,3 s) et une 695 de 180 ch (6,7 s). La nouvelle Abarth 500e aurait toutefois mis une seconde à cette dernière sur le circuit Alfa de Balocco. Dans la vraie vie, c’est à des vitesses urbaines et périurbaines qu’elle fait la différence en reprises : 1 s de mieux qu’une 695 de 20 à 40 km/h, puis de 40 à 60 km/h et de 60 à 100 km/h, précise la marque.

En matière de performances comme de look, l’Abarth 500e n’a donc a priori rien à envier à ses consœurs thermiques. Reste la bande-son : les borborygmes du 1.4 turbo, a fortiori avec l’échappement Record Monza optionnel des 695, font aussi beaucoup pour le charme coupable de ces autos. Rassurez-vous (ou pas), Abarth a prévu un générateur de son (désactivable) pour simuler un moteur essence. Espérons simplement que les acousticiens de la marque seront plus inspirés que leurs collègues de chez Dodge.

Il y aura trois modes de conduite : Turismo, Scorpion Street et Scorpion Track. Normal, Sport et Track, c’est tellement mainstream… Comme la Fiat, l’Abarth 500e pourra par ailleurs recharger jusqu’à 85 kW sur les bornes qui s’y prêtent, de quoi recouvrer 30 % de la batterie en 35 minutes, ou 40 km d’autonomie en 5 minutes. Abarth ne détaille pas ladite autonomie mais elle ne devrait pas trop s’éloigner de celle de la version Fiat (320 km à batterie identique) si l’on reste dans le mode Turismo, bridé à 136 ch et 220 Nm. Donc être suffisante pour faire mieux en pratique qu’une Mini Cooper SE, si tout se passe bien.

La voiture que vous pouvez voir ci-dessus est une édition de lancement « Scorpionissima » blindée d’options, dont les jantes 18 pouces diamantées, le grand écran tactile 10,25 pouces ou encore le toit vitré (fixe, ou une capote noire sur la carrosserie cabriolet). On ne connaît pas encore son tarif mais on sait qu’elle sera limitée à 1 949 exemplaires, en référence à l’année de naissance d’Abarth.

Ah, et vous aurez noté le nouveau logo Abarth électrique derrière les portières. On dirait plus ou moins un scorpion en train de se faire foudroyer, c’est un peu violent.