Grâce à ce premier rendu un brin cartoonesque, on sait enfin à quoi ressemble l’Abarth 600e, et l’on peut déjà dire qu’elle a la gueule de l’emploi.

C’est la seule image à ce jour de cette variante pêchue de la gentille Fiat 600. On peut toutefois déjà y voir des optiques assombries, une nouvelle grille de calandre, un bouclier avant qui raye le bitume, un becquet de bonne taille au sommet du hayon, le tout posé bas sur de jolies jantes 20 pouces diamantées à cinq branches.

La voiture que vous avez sous les yeux est une version de lancement Scorpionissima (à dire avec les mains), dont on est censé percevoir « l’essence diabolique » sur cette image en pleine action. Elle ne devrait toutefois pas se différencier par autre chose que des détails cosmétiques (comme cette livrée exclusive « Hypnotic Purple) et un équipement enrichi.

On sait déjà que l’Abarth 600e développera 240 ch, ce qui en fait d’après la marque le modèle le plus puissant de son histoire. C’est 84 ch de plus que la Fiat, mais toujours via un seul moteur, donc sur les seules roues avant. Un autobloquant mécanique se chargera de ménager la motricité en virage, promet la marque. La batterie restant à 54 kWh comme sur la Fiat, on surveillera forcément avec attention l’effet d’une puissance en hausse de plus de 50 % sur l’autonomie (409 km WLTP pour la Fiat et ses 156 ch).

On peut s’attendre au même générateur de son que sur l’Abarth 500e, que vous couperez sans doute après trois vroum-vroums numériques au premier feu rouge. On espère surtout retrouver l’excellent rapport prix/prestations de la Fiat. Et l’on attend de voir si Stellantis en a gardé sous le pied pour le prochain petit SUV basé sur cette plate-forme (après les Peugeot 2008, DS 3, Opel Mokka et Jeep Avenger, ça fera le sixième !), l’imminent Alfa Romeo Milano.