Avant toute chose, nous tenons à dire que chez Top Gear, nous adorons le travail d’Alpina, qui parvient presque toujours à sublimer les BMW avec un goût très sûr. Comme dans le cas des B3 ou B8, pour ne parler que de la gamme actuelle.

Et pourtant, dans les tréfonds du catalogue, on trouve aussi ça : Le XB7, qui profite d’un restylage dans la foulée de celui du BMW X7 dont il dérive. On sait bien que dans le cas présent, il ne s’agissait pas exactement d’améliorer un Monet, mais voici sans doute un cas rarissime où l’Alpina est moins belle que la BMW qui lui sert de base. Était-il possible de dessiner un bouclier avant plus massif ?

Cet Alpina XB7 phase 2 est toujours issu du BMW X7 V8 (qui s’appelle maintenant M60i et non plus M50i). Il profite comme ce dernier d’une hybridation légère et propose toujours 621 ch et 800 Nm grâce à un nouvel échappement, un boîtier électronique et un refroidissement revu, à comparer aux 530 ch et 750 Nm du 4.4 biturbo à la sortie de l’usine BMW de Spartanburg (Caroline du Sud). Résultat : un 0 à 100 km/h en 4,2 s (- 0,5 s) et une vitesse de pointe bridée à 290 km/h au lieu de 250.

À première vue, la clientèle historique Alpina, plutôt portée sur la discrétion, ne semble pas vraiment recouper celle des méga-SUV. Reste à voir si le cœur de cible de l’officine est appelé à évoluer après son rachat par BMW…