Cet été, Alpine avait annoncé le développement d’un prototype d’endurance à pile à combustible à l’hydrogène. En n’excluant pas de l’engager au Mans via le « Garage 56 », une invitation réservée chaque année à une voiture pionnière à motorisation alternative. Ni de claquer un record sur le Nürburgring, pendant qu’ils y seront.Voici peut-être la première étape de ce plan…
Dites bonjour au concept Alpine Alpenglow, baptisé d’après un « phénomène optique qui laisse transparaître une lumière rougeâtre sur les montagnes avant le lever du soleil. » Selon la marque, cette limande de plus de 5 m de long et 2 m de large pour moins d’1 m de haut donne un aperçu des futures Alpine, aussi bien sur route que sur circuit.
« Le design puissant et généreux d’Alpenglow est évocateur de futures Alpine et de notre vision pour le sport automobile de demain, explique Laurent Rossi, directeur général de la marque. Avec une technologie qui embarque de l’hydrogène, nous renforçons notre engagement pour un futur responsable et un plaisir de conduite toujours authentique. »
La silhouette radicale de l’Alpine Alpenglow découle directement de ce choix technologique, avec deux réservoirs latéraux de part et d’autre d’un cockpit monoplace entièrement vitré. L’énorme aileron arrière actif est transparent lui aussi, entre deux feux-dérives qui ne sont pas sans rappeler la Peugeot 9X8. Le style de l’Alpenglow s’inspire par ailleurs des « éléments et états naturels tels que le feu, l’eau, la glace, le vent et la vapeur d’eau ». Bien, bien, bien… Une fiche technique, sinon ? Nope. Contentez-vous de votre imagination pour l’instant.
Même en tant que simple étude de style, le résultat est spectaculaire et a le mérite de rompre avec le néo-rétro cher à l’A110. Notez la signature lumineuse à quatre optiques revisitées en triangles autour d’une barre de LED, ou les magnifiques jantes semi-pleines qui « dessinent des flocons de neige ». Avec un peu de chance, l’allure de cette auto préfigure aussi celle de la LMDh des 24 Heures du Mans 2024…
